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3000 ha de terres salées récupérées par la composante sénégalaise du P2RS

Au total, 3000 ha de terres salées sont récupérées au Sénégal par le Programme de renforcement de la résilience à…

Au total, 3000 ha de terres salées sont récupérées au Sénégal par le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2RS), a affirmé jeudi à Dakar, Younoussa Mballo, son coordonnateur national.« A la date d’aujourd’hui, nous avons pu récupérer 3000 ha de terres salées dans les régions de Fatick (Centre) et Ziguinchor (Sud) à grâce à la construction de digues anti-sel et à la méthode phosphogypse », a expliqué le coordonnateur du P2RS, Younoussa Mballo.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de validation de la stratégie de gestion durable des terres (GDT) du P2RS, un projet multinational commun au sept pays membres du Comité Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

Au Sénégal, le P2RS intervient dans les régions de Fatick (Centre), Kolda (Sud), Ziguinchor (Sud), Tambacounda (Est), Kédougou (Sud Est) et Matam (Nord).

« Si le rythme actuel se maintient, d’ici à la fin du mois de juin 2019, nous allons récupérer les 5000 ha de terres salées visées par le P2RS », a indiqué M. Mballo, soulignant que le travail allie renforcement des connaissances des populations concernées, la création de revenus et le renforcement de leur résilience.

D’une durée de quatre ans, le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2RS) est structuré en trois composantes, à savoir le développement des infrastructures, le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux, et la coordination et la gestion du projet.

En dehors de la récupération des terres salées, il vise l’amendement au phosphogypse de 1000 ha de terres salées, la réhabilitation et la sécurisation de 3000 ha, et l’aménagement et la valorisation de superficies de ressources forestières sur 750 ha.

Toutes choses qui font dire au Directeur général de l’Institution national de pédologie (Inp) que le P2RS abat un travail colossal, d’où la nécessité de valider sa stratégie de gestion durable des terres (GDT).

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