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7,4 milliards f cfa pour la reconstruction d’un yard pétrolier au port de Douala

Le projet de reconstruction du poste pétrolier sur duc-d'albe au port de Douala-Bonaberi nécessite un investissement de 7,4 milliards de…

Le projet de reconstruction du poste pétrolier sur duc-d’albe au port de Douala-Bonaberi nécessite un investissement de 7,4 milliards de francs CFA, a-t-on appris vendredi auprès des responsables du Port autonome de Douala (PAD).La nouvelle infrastructure en cours de réalisation est située non loin du port de pêche devra remplacer l’ancien poste pétrolier construit il y a une soixantaine d’années et dont son état ne peut plus répondre aux conditions d’exploitation actuelles.

Une information qui a fusé au cours de la réunion d’information et de sensibilisation des communautés portuaire et nautique sur les mesures de sécurité à observer durant les travaux de l’appontement pétrolier.

Ouvrant les travaux de cette rencontre, le directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o, a déclaré que la décision d’associer les communautés portuaire et nautique à cette initiative vise à améliorer la commerce extérieur, et partant, la compétitivité de l’économie camerounaise. Une position qui s’explique d’autant que le port de Douala assure plus de 95% du trafic des marchandises du pays, et assure pour plus de 80%, le volume des exportations et des importations de la Centrafrique et du Tchad, deux pays voisins dépourvus de façade maritime.

Selon des experts, la reconstruction de ce yard pétrolier nécessite le renforcement des mesures de sécurité dans la plupart des infrastructures environnantes, entre autres, le check-point, l’espace maritime, le quai, les terminaux, les systèmes de télécommunications, le Global Positioning System (GPS), le les navires, la capitainerie…

Les consignes de sécurité à observer par la communauté nautique sur le plan d’eau consiste dorénavant à prendre en compte la présence du duc-d’albe pétrolier sur le plan de l’eau en vue de bien l’intégrer dans le plan de navigation ; l’enregistrement des coordonnées géographiques et géodésiques des ouvrages ; l’observation accrue en naviguant dans la zone ; le respect de la vitesse maximale de 5 nœuds dans le port.

En en croire la direction de l’aménagement portuaire, il est en outre, recommandé de ne pas sortir du chenal sans autorisation du commandant du port, de même qu’il est exigé, la maintien d’une veille radio permanente sur le canal 16 qui est le canal de veille.

MBOG/te/APA

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