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Abdoulaye Wade et tension préélectorale au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA tentent d'analyser, d'une part, les calculs politiques de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000 –…

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA tentent d’analyser, d’une part, les calculs politiques de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) au vu de son mutisme et, d’autre part, les tensions qui se profilent çà et là en prélude à la prochaine présidentielle.« Présidentielle 2019 : Wade perd sur tous les tableaux », titre WalfQuotidien, montrant le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dans une attitude pensive.

Pour EnQuête en effet, « la tentation du boycott » guette le PDS après l’échec de l’invalidation de son candidat, Karim Wade, fils de l’ex-chef d’Etat exilé au Qatar depuis son élargissement de prison. « On ne va pas aider Macky Sall à satisfaire sa commande. On ne soutient pas un autre candidat », coupe court Pape Saer Guèye, un membre du comité directeur du PDS.

Si ce parti ne semble pas encore décidé à soutenir un candidat à cette présidentielle, « pouvoir et opposition parrainent la violence » déjà sur le terrain, à moins de 10 jours de l’ouverture de la campagne électorale, rapporte VoxPopuli.

Le Témoin souligne que « les jeunes de l’opposition montent au front » face aux « dérives » du régime. Le journal annonce que ces derniers « organisent ce vendredi une marche à Dakar, suivie de plusieurs autres manifestations à l’intérieur du pays ».

SudQuotidien titre sur « la montée des périls », là où Le Quotidien note que « l’opposition souffle le chaud » avec en toile de fond le « sabotage de la campagne de Macky Sall ». Ce que crédite la décision prise par ses « jeunes (de) manifester du 25 janvier au 24 février » prochain, jour du scrutin du premier tour de la présidentielle.

L’Observateur se démarque carrément de ces questions en publiant une interview exclusive du directeur des Domaines, Mamour Diallo, qui « brise le silence », en récusant les accusations de détournement de 94 milliards formulées contre lui par Ousmane Sonko, président du parti Pastef et un des cinq candidats à la présidentielle.

Quelques morceaux choisis parmi les déclarations de M. Diallo dans le journal : « Sonko n’est pas un homme politique, c’est un petit caïd assoiffé d’argent. (…) S’il y a une once de vérité dans ces affabulations, alors c’est toute la chaîne de responsabilité du ministère des Finances qui devrait être virée voire emprisonnée ».

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