L’administration pénitentiaire ivoirienne a démenti la « rumeur» d’empoisonnement à Korhogo ( Extrême nord ivoirien) de Nicaise Douyou alias Samba David, un détenu pro-Gbagbo mis en liberté provisoire dans la nuit de mardi à mercredi dernier pour «raisons médicales ». « L’administration pénitentiaire tient à indiquer que ces informations sont dénuées de tout fondement. Elles le sont d’autant plus qu’elles ne s’appuient sur aucune analyse toxicologique. L’administration pénitentiaire tient à rappeler que ses maisons d’arrêts ne sont pas des lieux d’empoisonnement», indique un communiqué de cette institution transmis samedi à APA.
Poursuivant, les autorités pénitentiaires expliquent que selon les médecins qui ont « régulièrement consulté » M. Douyou lors de sa détention, celui-ci souffre d’une « hypertension artérielle chronique ».
Battant, par ailleurs, en brèche, cette « rumeur» qui a enflé sur la toile, le communiqué souligne qu’avant sa libération provisoire, Samba David a été admis à l’Institut de cardiologie du CHU d’Abidjan « au regard des pathologies décrites par les médecins consultants et non dans un service de gastro-entérologie ou tout autre service aux fins d’extraire un quelconques poison ingurgité ».
A en croire l’administration pénitentiaire ivoirienne, lors de sa détention à Korhogo dans l’extrême nord ivoirien, deux dames, à savoir, sa concubine Diabaté Maténé et la fonctionnaire de police Seri Willy ( en l’absence de la première citée), étaient chargées de l’alimentation de M. Douyou.
C’est le 16 décembre 2015 que Samba David a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour des faits de meurtre et tentative de meurtre. Depuis sa libération provisoire pour « raisons médicales » mardi soir, une « rumeur» persistante indique qu’il aurait été empoisonné pendant sa détention à la maison d’arrêt et de correction de Korhogo.