L’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’Afrique du Sud a refusé d’abandonner l’affaire de corruption de la société française d’armement Thint, accusée d’avoir corrompu l’ancien président Jacob Zuma il y a près de 20 ans, a indiqué jeudi la NPA.La firme est accusée d’avoir proposé à M. Zuma un pot-de-vin de 50.000 dollars par an en échange de sa protection contre toute enquête portant sur l’accord d’armement au cas l’affaire tournait mal dans la transaction illégale, a déclaré le Procureur.
Le Directeur de la NPA, Shaun Abrahams a informé mercredi les avocats de Thint de la décision de l’Etat, prise après que la compagnie a fait des démarches pour que l’affaire soit abandonnée.
L’équipe juridique de Thint avait indiqué qu’elle demanderait un sursis permanent si l’Etat n’acceptait pas d’abandonner les poursuites contre l’entreprise.
Cette demande retarderait inévitablement le début des poursuites contre Zuma, qui selon l’Etat pourrait démarrer en novembre de cette année.
Zuma et Thint doivent comparaître vendredi devant la Haute Cour de Pietermaritzburg.