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Affi appelle à « la conclusion d’un accord politique » avec le Pdci et les partis de l’opposition

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N guessan, a appelé samedi à « la conclusion d'un…

Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N guessan, a appelé samedi à « la conclusion d’un accord politique » avec le Parti démocratique de Côte (Pdci, allié au pouvoir) et les partis de l’opposition en vue de la conquête du pouvoir en 2020.M. Affi qui se prononçait sur un éventuel accord politique entre le Fpi et le Pdci, a répondu « je dirai que c’est ce que nous souhaitons, la conclusion d’un accord politique, d’un large accord qui pourrait aller au-delà même du Pdci pour prendre en compte l’opposition », face à la presse. 

Le chef du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo,  réélu samedi à la tête de la formation, a dit qu’ il est « ouvert à une alliance parce que le jeu politique en Côte d’Ivoire est un jeu éclate, et il n’y a pas à l’heure actuelle une force politique capable de rassembler la grande majorité des Ivoiriens ». 

« Toutes les formations politiques qui veulent le changement autour des questions fondamentales pour notre pays, comme la question de la réconciliation nationale, de la restauration de l’Etat qui est en faillite aujourd’hui » sont les bienvenus pour bâtir « un État démocratique et républicain », a-t-il poursuivi. 

Le FPI, dira-t-il, espère « dans les semaines et mois à venir » pouvoir se retrouver avec des partis politiques, dont déjà plusieurs rendent visite à Henri Konan Bédié président du Pdci « depuis que la perspective de la rupture du Rhdp (coalition au pouvoir) s’est dessinée », ce qui montre que « la classe politique est favorable à la constitution d’une grande alliance ».  

II a soutenu qu’ « en politique il n’a pas d’alliance contre nature (..). A partir du moment où il s’agit de servir le pays, des Ivoiriens peuvent se mettre ensemble. S’ils n’ont pas envie, c’est qu’ils ne veulent pas servir, mais s’ils veulent servir (la Nation), ils doivent être capables de se mettre ensemble ». 

Pour lui « le Parlement doit devenir le socle de la démocratie en Côte d’Ivoire (ainsi que) le Sénat qui a été contesté et dont le sort doit être réglé par les acteurs politiques » qui devront se mettre  « ensemble pour l’alternance et les autres institutions budgétivores ». 

Il a fait observer que le regroupement des partis, porté par une « vision » peut permettre à ces formations d’être ensemble car « il n’y a pas une réconciliation nationale de gauche et de droite, elle transcende les clivages politiques et de même que la mise en place d’État républicain ou la lutte contre la corruption ».  

Après sa réélection, M. Affi entend consolider le FPI aussi bien au sommet qu’à la base. La nouvelle équipe, informe-t-il, est constituée de 70% de nouveaux membres dont le journaliste Guillaume Gbato, en vue de préparer la relève du parti. Il a toujours à ses côtés Marcel Gossio, ancien directeur général du port d’Abidjan et Mme Agnès Monnet qui conserve le porte-parolat.  

Il a promis faire en sorte que les militants soient fiers et dignes. Ainsi, pour les échéances électorales de 2020, il a créé un département chargé de l’animation politique et qui « sera confié à Konaté Navigué », le leader de la jeunesse. Et ce, tout en espérant que l’autre frange du FPI se  joigne au combat pour la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020. 

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