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Agriculture, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi focalisent leurs commentaires et analyses sur la stratégie « Génération Green 2020-2030…

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi focalisent leurs commentaires et analyses sur la stratégie « Génération Green 2020-2030 », les chiffres du HCP sur le chômage, la flexibilité du dirham et la protection sociale.+Le Reporter+ souligne que la stratégie « Génération Green 2020-2030 » ne se contente pas de prendre le relais du « Plan Maroc vert », mais elle lui succède en s’inscrivant dans une optique nouvelle et -le mot n’est pas exagéré- révolutionnaire ! ».

Le Maroc se cherche un nouveau modèle de développement, met en place des stratégies pour les jeunes, l’agriculture, l’eau… Et sa diplomatie marque des points avec des ouvertures de représentations diplomatiques à Laâyoune et à Dakhla, fait observer l’hebdomadaire.

+La Vie Eco+ écrit que de par sa connexion aux économies du globe, le Maroc subit lui aussi la vague mondiale de déshumanisation. Mais cela n’empêche en rien la possibilité, voire la nécessité de replacer à chaque fois l’élément humain au centre du système.

Déjà, le choix de faire de l’agriculture, activité humaine par excellence, le secteur clé de l’économie du pays est en soi une orientation saine et garante de la durabilité, soutient la publication, estimant que le fait d’humaniser l’agriculture et l’économie de manière générale, est un retour aux sources dont a grandement besoin aujourd’hui la société planétaire.

Revenant sur les récentes statistiques du HCP sur le chômage, +Finances News Hebdo+ relève que le taux de chômage au Maroc croît avec le niveau de qualification, se demandant si l’on devrait ne pas pousser les études trop loin pour avoir une chance de s’insérer dans le marché du travail au Maroc.

La croissance économique n’est pas assez vigoureuse pour absorber le nombre de demandeurs d’emploi qui arrivent chaque année sur le marché, explique la publication, appelant à agir sur d’autres leviers que l’agriculture et « offrir de nouvelles fenêtres de tir à tous ces jeunes qui usent leurs pantalons sur les bancs du chômage ».

Sur le registre politique, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ estime que les déclarations des chefs de partis ne peuvent que désorienter les observateurs quand il s’agit des éventuelles alliances, expliquant que l’expression « Il n’y a pas de ligne rouge » signifie que tout le monde peut s’allier avec tout le monde.

C’est une vision qui vide la politique et l’action partisane de toute substance et qui explique, voire même, justifie l’abstention, déplore l’hebdomadaire, expliquant que selon cette vision, « tout se vaut et l’objectif unique c’est le partage des strapontins ».

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Maroc un prêt d’un montant de 204 millions de dollars destiné au financement du Programme d’Appui à l’Amélioration de la Protection Sociale (PAAPS).

« Il s’agit d’une convention de prêt de 204 millions de dollars (soit à peu près 2 milliards de dirhams) étalés sur 4 ans dont le but est d’accompagner un programme intégré d’appui à l’amélioration de la protection sociale au Maroc », a indiqué à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, cité par le quotidien.

Il a, à ce propos, relevé que le programme porte sur plusieurs composantes à savoir la construction d’un centre hospitalier à Guelmim et d’un hôpital des spécialités à Ouarzazate, ainsi qu’une mise à niveau d’une centaine d’unités hospitalières dans le monde rural et de 31 établissements de protection sociale dans 3 régions principales (Béni Mellal-Khénifra, Guelmim-Oued Noun et Darâa-Tafilalet).

+Al Massae+ écrot que le Maroc est bien placé pour franchir la 2ème étape de la flexibilité du dirham, ajoutant qu’une commission du FMI se rendra mars prochain pour examiner cette nouvelle mesure.

La position du Royaume est avantageuse par rapport à d’autres pays qui se sont négativement impactés par la libéralisation de leur monnaie, selon le gouverneur de la Banque centrale, soulignant que le Maroc dispose d’importantes réserves de devises.

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