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Agriculture, espace, migration et économie au menu des quotidiens marocains

L'accord agricole Maroc-UE, le lancement du satellite Mohammed VI-B, la question migratoire et la responsabilité des entreprises sont les principaux…

L’accord agricole Maroc-UE, le lancement du satellite Mohammed VI-B, la question migratoire et la responsabilité des entreprises sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.Revenant sur l’accord agricole Maroc-UE, +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la commission des Affaires étrangères du Parlement européen vient d’adopter, à une large majorité, l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne. Il s’agit là d’un vote positif qui reflète la position des groupes politiques, représentés au sein de cette importante commission, en faveur de l’adoption de cet accord par le Parlement européen.

Ce dernier vise à étendre les préférences commerciales aux produits agricoles et de la pêche issus des provinces du sud du Royaume. Certes, l’accord devrait ensuite être adopté par d’autres commissions parlementaires, notamment celle de la pêche et du commerce extérieur, avant le vote final en session plénière. Ce dernier vote confirme les bonnes relations entre les deux parties, ce qui augure d’une bonne suite.

+Al Ahdath Al Maghribia+, s’intéresse au lancement par le Maroc  d’un deuxième satellite d’observation de la terre. La publication souligne que le Maroc est désormais fortement présent dans l’espace, avec deux satellites d’observation de la terre. En effet, le satellite Mohammed VI-B vient de rejoindre avec succès, tôt ce mercredi, son prédécesseur, Mohammed VI-A, mis sur orbite le 7 novembre 2017.

  Le quotidien affirme que, par la mise sur orbite du deuxième satellite marocain d’observation de la terre, le royaume est désormais le troisième pays africain à posséder cette technologie spatiale, après l’Egypte et l’Afrique du Sud.

«Mohammed VI-B est le deuxième œil du Maroc dans l’espace» titre ainsi le quotidien, qui rappelle les étapes du lancement, un succès sur toute la ligne, du deuxième satellite marocain d’observation de la terre par le centre spatial de Kourou, en Guyane. Et de préciser que cette nouvelle technologie servira aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi de l’agriculture, à la prévention et la gestion des catastrophes naturelles, à l’environnement, à la désertification et son évolution, à la surveillance des frontières et du littoral, aux télécommunications, au suivi des grands projets et des grandes infrastructures, des réserves en eau et des nappes phréatiques, à la carte géologique et aux mines.

Commentant la conférence internationale sur la migration, prévue dans quelques jours à Marrakech, +Aujourd’hui Le Maroc+ affirme que le Maroc a le privilège d’être considéré comme une terre de dialogue où la communauté mondiale peut venir débattre et trouver des réponses collective en bonne intelligence.

Le Maroc est bien placé sur le registre de la migration grâce à sa manne géographique qui l’a placé à un carrefour des plus stratégiques à l’échelle mondiale et régionale, une des routes migratoires les plus prisées, explique le journal.

La donne géographique particulière du Maroc doit être considérée comme une ressource même si elle est immatérielle, relève-t-il.

Le Maroc a toujours été plus dans un esprit de dialogue positif et de partenariat que de rapports de force aussi bien à l’égard du Nord que du Sud. C’est probablement ce qui fait de lui l’endroit idéal où les dirigeants du monde peuvent dialoguer et échanger en toute sérénité sur des questions qui engagent le monde, souligne-t-il.

+L’Économiste+ indique que la responsabilité des entreprises renvoie à un large champ de variables, qui ne sont pas toutes d’ordre économique.

Le risque éthique par exemple doit être appréhendé au même titre que les autres types de risques opérationnels de l’organisation, car chaque acte isolé peut avoir des implications holistiques pour l’ensemble du système. Il incite à discipliner les comportements pour les mettre en cohérence avec les professions de foi des dirigeants, explique-t-il.

Il en va de la pérennité de l’entreprise qui ne peut être gérée dans l’intérêt d’un type de partie prenante, en ignorant ceux légitimes de toutes les autres, ajoute-t-il.

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