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Agriculture et industrie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment la culture de l'arganier, l'industrie automobile et les disparités…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment la culture de l’arganier, l’industrie automobile et les disparités sociales et le classement du Maroc dans l’indice de la sécurité alimentaire.Evoquant le Congrès international de l’Arganier, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’une conférence internationale sur cet arbre ne pouvait avoir lieu qu’au Maroc et à Agadir précisément.

« En étant le seul et donc premier pays producteur d’une denrée aussi précieuse et demandée, le Maroc détient là ce qu’on peut appeler un avantage comparatif et absolu à l’échelle mondiale », explique la publication.

Selon lui, il faut préserver cette ressource, la pérenniser pour ensuite la développer car l’argane peut demain constituer le noyau d’un écosystème à haute valeur ajoutée avec des composantes en industrie en recherche & développement et, à la clé pourquoi pas, des investissements même étrangers et surtout des emplois par milliers.

Revenant sur les déclarations du ministre français de l’Economie au sujet de la filière automobile, +l’Opinion+ indique que la décision de la localisation d’une chaîne de production ne dépend que des seuls dirigeants des entreprises concernées.

« Le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, s’est délecté à rappeler tout le chemin parcouru par l’industrie automobile au Maroc, avec des entreprises qui opèrent d’amont en aval de la filière et des compétences techniques maintenant reconnues à l’international », indique le journal.

L’automobile est le premier produit marocain vendu à l’étranger (65,1 milliards de Dhs chiffre d’affaires à l’export en 2018), fait savoir la publication, évoquant « des recettes supérieures à celles des phosphates ».

Pour sa part, +Al Bayane+, qui rappelle que le Maroc s’est résolument engagé dans l’édification d’infrastructures d’envergure, au niveau des aéroports, des réseaux routiers et autoroutiers, des ports, de la voie ferrée et de l’énergie renouvelable, note que ce progrès économique peine à se concilier avec la justice sociale.

Dans ce sens, la publication explique que « les disparités entre communautés et territoires dans le même pays sont tellement criardes qu’elles le tirent vers le bas, en termes d’indicateurs de croissance, malgré ses édifices indéniables ».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Maroc s’est classé 6ème parmi les pays arabes et 61ème à l’échelle internationale selon l’indice de la sécurité alimentaire mondiale 2019.

Dans ce classement, l’indice de sécurité alimentaire, qui englobe 113 pays, s’est basé sur un certain nombre de sous-indicateurs, notamment la consommation ou les dépenses alimentaires, le seuil de pauvreté (la proportion de la population avec un revenu inférieur à 3,1 dollars par jour) et l’accès des agriculteurs aux ressources financières, fait savoir le quotidien.

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