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Andry Rajoelina aux côtés des sinistrés après des inondations à Madagascar

Les fortes pluies en continu d'une semaine qui ont frappé le Nord-ouest de Madagascar en janvier, créant un véritable sinistre…

Les fortes pluies en continu d’une semaine qui ont frappé le Nord-ouest de Madagascar en janvier, créant un véritable sinistre national ont mobilisé les secours de l’Etat avec le président Andry Rajoelina qui a eu contact avec des sinistrés de ces intempéries ayant provoqué des inondations dévastatrices dans sept régions du pays.Selon le bilan fourni par le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l’on dénombre « 35 morts, 10 disparus et 126.238 personnes sinistrées ». Des infrastructures routières ont été également endommagées par ces fortes pluies et des hectares de rizières inondées.  

L’Etat malgache a rapidement déployé des équipements, apportant ainsi une riposte urgente afin de ne pas laisser les populations en détresse. Une prise de responsabilité extrêmement efficace qui a d’ailleurs permis de sauver de nombreuses vies. 

Le président de la République, Andry Rajoelina, a donné l’exemple en menant lui-même les opérations de sauvetage des familles piégées par la montée des eaux dès le 24 janvier 2020, à Mahajamba, Maevatanana et à Mitsinjo.

Un sinistre national déclaré

Le Premier ministre Christian Ntsay, a déclaré le 24 janvier un état de sinistre national, en tant que président national du Comité de gestion des risques et des catastrophes (CGRC). Cette procédure est en phase avec le Plan de contingence national qui indique que le sinistre national est déclaré au-delà de 1 000 sinistrés recensés.

A travers le BNGRC, l’Etat malgache se dote d’un fonds pour la gestion du risque de catastrophes (CAT DDO), notamment alimenté par les partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale. Ce fonds a été utilisé pour organiser les opérations de secours et offrir des vivres et premiers soins d’urgence aux sinistrés.

L’Etat malgache a en outre mobilisé les aéronefs de l’armée et des milliers d’hommes, pour acheminer des vivres, médicaments, tentes et des produits de première nécessité, ou encore des outils, au niveau des zones enclavées. 

Des unités mobiles de soins ont également été déployées dans les quatre régions les plus touchées notamment à Alaotra Mangoro, Boeny, Sofia et Betsiboka. Et ce, aux fins d’apporter une assistance à toutes les populations affectées par les intempéries.

Travaux d’urgence et aides humanitaires

Suite aux inondations, la circulation a été paralysée sur plusieurs routes nationales, et des ponts ont été endommagés avec des portions de route emportées par les eaux. Mais, le gouvernement a rapidement mobilisé les moyens pour déployer les travaux d’urgence sur les infrastructures routières.

Cette action urgente du gouvernement a été orientée envers les populations les plus touchées pour permettre aux aides humanitaires d’être acheminées dans les meilleurs délais. Des travaux d’urgence, dans des conditions dantesques, ont permis de rétablir la circulation sur la RN6, la RN4, la RN44 et la RN5A en un temps record, grâce à la création de déviations.  

La seconde phase des travaux devrait débuter au mois de mars. Il s’agira cette fois de travaux de réhabilitation de l’ensemble des infrastructures routières touchées afin de permettre aux populations de rallier plus efficacement différents points du pays.

Union nationale

Le président Andry Rajoelina avait lancé un appel à la solidarité et à l’unité nationale afin de faire front commun face à cette catastrophe. Les forces armées se sont mobilisées sous les auspices de la présidence de la République qui a pris part aux actions de coordination des évacuations avec l’ensemble des départements ministériels. 

L’association Fitia, présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, a quant à elle distribué des repas chauds aux familles sinistrées, et du Ferozinc aux enfants. Le couple présidentiel était d’ailleurs omniprésent dans les régions les plus touchées, afin d’offrir repas chauds et réconforts aux familles.

L’appel à solidarité a été largement entendu. Plusieurs dons en nature comprenant du riz, du sucre, de la farine ou encore en numéraire, ont été reçus par le BNGRC. Les donateurs sont pour la plupart de simples citoyens, des ONG, des associations, des entreprises, des ministères ou encore des représentations diplomatiques.

La deuxième phase de réponse aux catastrophes a été enclenchée cette semaine. Il s’agit notamment de la distribution de semences et de la réhabilitation des infrastructures endommagées par les intempéries.

Le BNGRC, lui, assure la coordination des différentes actions avec les partenaires tels que les ministères, le PNUD, ou encore la Banque mondiale en vue d’une riposte efficace aux différents besoins des populations affectées.

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