Au moins quatre personnes ont été tuées vendredi et sept autres sont portées disparues après une attaque attribuée aux jihadistes de Boko Haram près de Bosso, dans le sud-est du Niger, a-t-on appris auprès d’un élu local.
« Le bilan est de quatre morts dont deux Nigérians et deux Nigériens. Sept autres personnes sont portées disparues parmi lesquelles deux enfants », a précisé l’élu de la région de Diffa, proche du Nord-est Nigeria.
L’attaque qui a visé Garin-Amadou, un hameau près de Bosso, a également fait « un blessé grave évacué à l’hôpital régional », selon cet élu.
Bosso, située à proximité du Lac Tchad, a déjà été attaquée à de nombreuses reprises depuis février 2015.
Les combattants de Boko Haram sont particulièrement actifs dans le bassin du lac Tchad, à cheval entre le Niger, le Tchad, le Nigeria et le Cameroun.
Dimanche dernier, un abitant de Bosso a été tué dans un attentat suicide commis par une femme et attribuée aux islamistes nigérians.
Plus au sud, le 15 février, sept soldats nigériens ont été tués lorsque leur position a été attaquée à Chétima Wangou, un village situé près de la ville de Diffa, par des « éléments lourdement armés de Boko Haram, à bord de véhicules dont un engin blindé », selon le gouvernement.
Fin 2018, l’armée du Niger a dit avoir tué « plus de 200 terroristes » au cours d’une offensive terrestre et aérienne dans le bassin du Lac Tchad.