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Aucune partie du parc national du Banco d’Abidjan n’est à céder (DG)

Aucune partie du parc national du Banco d'Abidjan n'est à céder, a annoncé jeudi, le Directeur général de l'Office ivoirien…

Aucune partie du parc national du Banco d’Abidjan n’est à céder, a annoncé jeudi, le Directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le Colonel Tondossama Adama.« Aujourd’hui, j’interviens pour dire que nous ne vendons aucune partie du parc national du Banco », a déclaré au cours d’une conférence de presse,  le Colonel  Tondossama Adama, insistant lors d’une visite terrain qu’ «aucune partie du parc national du Banco n’est à céder ».

Cette déclaration fait suite à des rumeurs sur les réseaux sociaux rapportant qu’une partie du parc national du Banco a été vendue. Selon le patron de l’OPIR, cette rumeur est partie du tweet de quelqu’un qui finalement reconnu son tort et a retiré son post.

 Mais, a expliqué le Colonel  Tondossama Adama, « quelqu’un d’autre est revenu  là-dessus en mettant en ligne une pétition pour demander aux gens de signer cette pétition et demander au ministre de l’environnement et du développement durable de ne pas vendre une partie de leur forêt ».

« La superficie exacte du parc national du Banco est de 3348 hectares », a-t-il précisé, ajoutant que « le train urbain est contigu au parc national du Banco au même titre que les rails de la Sitarail ».

En Côte d’Ivoire, les parcs nationaux sont régis par la loi 102 du 11 février 2002. « Un parc national, on le conserve pour les générations futures, pour faire du tourisme. Les parcs nationaux et réserves font partie du domaine de l’Etat. Pour déclasser une partie d’un parc national il faut la loi, il faut aller devant l’Assemblée nationale », a conclu le directeur général de l’OIPR. 

Le réseau des aires protégées de Côte d’Ivoire est constitué de 14 parcs (8 pacs nationaux et 6 réserves naturelles) pour  environ  2 100 000 hectares, soit près de 6% du territoire national ivoirien. 

Ce réseau qui offre l’écosystème de la savane, de la forêt et de la mangrove est administré par l’OIPR, structure sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable.  L’OIPR est fort de 500 personnes réparties sur l’ensemble du territoire national.

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