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Audition au Congrès après un signalement d’un lanceur d’alerte impliquant Trump

Un haut responsable du renseignement américain était interrogé jeudi par des élus du Congrès sur un signalement effectué par un…

Un haut responsable du renseignement américain était interrogé jeudi par des élus du Congrès sur un signalement effectué par un lanceur d’alerte qui, selon le Washington Post, s’est inquiété de certains échanges entre Donald Trump et un dirigeant étranger.

Le lanceur d’alerte, lui-même membre des services de renseignement, a trouvé particulièrement préoccupante une « promesse » faite au téléphone par le président américain à ce dirigeant étranger, dont l’identité n’est pas précisée par le quotidien.

Le fonctionnaire a alors effectué le 12 août un signalement officiel auprès de l’inspecteur général des services de renseignement, Michael Atkinson, qui a alors considéré que la sensibilité de l’affaire imposait une notification urgente au Congrès.

M. Atkinson était donc entendu jeudi à huis clos par la puissante commission du renseignement de la Chambre des représentants, où les démocrates sont majoritaires.

Ce haut responsable, chargé de traquer d’éventuels abus dans les services de renseignement, « a accepté » d’être interrogé sur « la manière dont a été géré un signalement émanant d’un lanceur d’alerte », a précisé le démocrate Adam Schiff, qui préside cette commission, dans un communiqué.

Donald Trump a réagi jeudi en déonçant un « harcèlement présidentiel ». « Quasiment à chaque fois que je parle au téléphone à un dirigeant étranger, je suis conscient qu’il y a de nombreuses personnes de différentes agences américaines qui peuvent être à l’écoute, sans mentionner celles de l’autre pays en question. Pas de souci ! », a-t-il tweeté.

« Sachant cela, peut-on être assez stupide pour croire que je dirais quelque chose de regrettable à un dirigeant étranger ? », a-t-il poursuivi.

Le Washington Post souligne que Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine le 31 juillet. Pendant l’été, il a également échangé par courrier avec le leader nord-coréen Kim Jong Un et a reçu à la Maison Blanche les dirigeants du Pakistan, des Pays-Bas et du Qatar.

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