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Boko Haram s’affiche en couverture des journaux camerounais

Les derniers assauts meurtriers de la secte islamiste Boko Haram, dans l'Extrême-Nord du pays, préoccupent les journaux camerounais parus mardi.«Fotokol…

Les derniers assauts meurtriers de la secte islamiste Boko Haram, dans l’Extrême-Nord du pays, préoccupent les journaux camerounais parus mardi.«Fotokol : 13 morts dans une explosion» est le titre, sur fond noir, qui s’affiche en couverture de Le Jour, rendant compte de l’attentat terroriste survenu la veille est attribué au mouvement jihadiste.

Le bilan de l’attentat suicide survenu lundi soir au pont El Beid, entre Fotokol (Cameroun) et Gambaru (Nigeria), est lourd, soupire InfoMatin, évoquant un bilan provisoire de 12 morts et 26 blessés, parmi lesquels des femmes et des enfants. Pour l’instant, renchérit Mutations, il est difficile de déterminer avec exactitude les identités des victimes. «Mais il convient de préciser que le nombre important de morts se justifie par l’affluence que connaît ce pont en raison des activités commerciales qui y ont cours les lundis.»

Pour Le Messager, il s’agit d’un «baptême du sang» pour le général de division Sally Mohamadou, général Sally Mohamadou, fraîchement porté à la tête de la quatrième Région militaire interarmées (RMIA), dans une localité où Boko Haram était en voie d’éradication.

La preuve que rien ne s’arrange, selon Mutations, ce sont ces raids meurtriers opérés par les combattants de la secte dans plusieurs îles du lac Tchad le 18 décembre 2019, où une attaque a fait 14 morts, 13 autres individus ayant par ailleurs été pris en otage. Dans la nuit du 22 suivant, 19 autres Camerounais ont été tués. Les assaillants, selon le quotidien à capitaux privés, citant des sources locales, sont venus à bord de pirogues à moteur, semblables à celles qu’utilisent les commerçants ambulants qui sont à la recherche des pêcheurs pour acheter du poisson. Sans oublier que,.

Au total, répond en écho Le Jour, ce sont 50 corps de pécheurs qui ont retrouvés début janvier, parmi lesquels des Nigérians et des Tchadiens, les assaillants ayant utilisé des couteaux et des machettes pour éviter d’attirer l’attention des soldats avec des armes à feu.

InfoMatin, face à cette recrudescence d’assauts terroristes, n’hésite pas à établir un lien entre la vague meurtrière et le retrait récent de 1200 soldats tchadiens de la ligne de front entre le Cameroun et le Nigeria.

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