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Burkina : vers le retrait des parcelles inexploitées de Ouaga 2000

L'Etat du Burkina Faso envisage de retirer les parcelles non encore mises en valeurs à Ouaga 2000, quartier huppé situé…

L’Etat du Burkina Faso envisage de retirer les parcelles non encore mises en valeurs à Ouaga 2000, quartier huppé situé au Sud de la capitale burkinabè, a annoncé jeudi le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Léon Paul Toé.«En projetant de retirer des parcelles non mises en valeur depuis 21 ans à Ouaga 2000, l’Etat veut surtout inciter les attributaires à les valoriser», a déclaré M. Toé au cours d’une rencontre avec la presse.

Selon lui, l’esprit de l’opération, c’est de pousser les gens à investir et changer la physionomie de la ville.

Il a expliqué que le projet de retrait des parcelles nues du site A de Ouaga 2000 va rentrer en vigueur après le 31 décembre 2018.

Pour sa part, le Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), Soabou Diallo, a souligné qu’une étude menée en 2017 sur un échantillon de la Zone A de Ouaga 2000, fait état de 1.403 parcelles d’habitation non encore mises en valeur (33%) sur un effectif de 4.201.

«Aussi, seuls 45,24% des 431 parcelles commerciales ont été mises en valeur à la même année », a-t-il ajouté.

Le quartier huppé de Ouaga 2000, au sud-est de Ouagadougou, est sorti progressivement de terre à partir de 1997, avec les allures d’une seconde capitale.

Pour Léon Paul Toé, si les aménagements étaient achevés, «le problème de logement n’allait pas se poser avec la même envergure au Burkina Faso».

Le 24 août dernier, le gouvernement burkinabè a donné un ultimatum d’un mois à des propriétaires de parcelles non mises en valeur dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA, centre de Ouagadougou), qui ont jusqu’au 30 septembre 2018 pour se mettre en règle.

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