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Cameroun/Assurance : 46 milliards de chiffre d’affaires de la CIMA

Les comptes financiers de l'exercice 2017 des treize pays membres de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de…

Les comptes financiers de l’exercice 2017 des treize pays membres de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE) se chiffrent à 46,3 milliards de francs CFA, a-t-on appris mercredi au terme de la 36e assemblée générale ordinaire des actionnaires.Ces chiffres connaissent une hausse de 8,1 milliards de francs CFA en valeur relative, et 21,21% en valeur absolue par rapport au précédent exercice pour un bénéfice de 4,1 milliards de francs CFA contre 3,7 milliards de francs CFA.

« Le bénéfice net dégagé cette année est le fruit d’une politique rigoureuse de souscription et des effets induits des mesures d’assainissement des marchés de la zone Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) », a déclaré la présidente du conseil d’administration de CICA-RE, Prisca Nlend.

En d’autres termes, « ce résultat est bonifié par l’adoption au niveau de la CICA-RE depuis l’arrêté des comptes de l’exercice 2013, des méthodes actuarielles internationalement reconnues, pour la détermination des provisions techniques », a-t-elle indiqué.

La stratégie de développement de l’institution sur la période 2009-2020 continue de s’organiser autour des principaux axes, notamment le renforcement de la surface financière, la croissance saine du chiffre d’affaires, l’ouverture de nouveaux bureaux à travers l’Afrique, l’optimisation des opérations financières et la bonne politique de distribution de dividendes.

Compte tenu du contexte hautement concurrentiel de la finance internationale « qui ne cesse d’amplifier les exigences», le ministre des Finances Louis-Paul Motazé a encouragé la CICA-RE au renforcement des mesures visant à augmenter le taux de conservation des primes d’assurances dans la zone CIMA et par ricochet, réduire la sortie des devises aspirées par les société de réassurances étrangères.

Il en est par exemple de l’amélioration de la réactivité face aux évolutions des milieux financiers, l’accent devant être mis sur la transformation digitale de l’assurance et de la réassurance africaine.

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