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Congo : vers une hausse des ressources budgétaires en 2019 (gouvernement)

Les ressources budgétaires du Congo, boostées par la vente des produits pétroliers qui avoisinerait les 57,5% de la production, devraient…

Les ressources budgétaires du Congo, boostées par la vente des produits pétroliers qui avoisinerait les 57,5% de la production, devraient s’établir en 2019 à 2 077 milliards 900 millions de FCFA, soit une hausse de 29,7% par rapport aux projections de 2018 estimées à 1602 milliards 600 millions de FCFA, a déclaré le ministre congolais des Finances et du Budget.Calixte Ganongo faisait une communication sur le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021, lors d’une réunion du gouvernement dont les conclusions ont a été rendues publiques mardi à Brazzaville.

Parlant des projections des ressources et des dépenses budgétaires pour la période 2019-2021, le ministre a souligné « Les ressources budgétaires évolueraient en dents de scie à un rythme annuel moyen de -2,7%. Elles s’établiraient à 2 077 milliards 900 millions de FCFA en 2019, en hausse de 29,7% par rapport aux réalisations de 2018. Cette projection repose sur la progression attendue des ventes des cargaisons (57,5%) ».

« En 2020, ces recettes se replieraient à 2 022 milliards 900 millions de FCFA et à 1 965 milliards 500 millions de FCFA en 2021», a expliqué M. Ganongo.

Faisant le point de l’exécution au premier trimestre du budget 2018 et de son estimation à fin décembre 2018, le ministre a rappelé que les ressources budgétaires prévues pour une enveloppe de 1 602 milliards 600 millions de francs FCFA ont été mobilisées à hauteur de 291 milliards de francs FCFA au 31 mars 2018, soit 18,2% des prévisions.

Avec la persistance de la mauvaise conjoncture économique dans le secteur non pétrolier, le taux de mobilisation des ressources budgétaires à fin décembre 2018 pourrait se situer à un niveau bas, c’est-à-dire autour de 1 164 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 72,6%.

Ces ressources seraient principalement tirées par les impôts et taxes pour 575 milliards 200 millions de FCFA, suivies des recettes pétrolières pour 448 milliards de FCFA.

Les dépenses du budget de l’Etat, par contre, se sont établies à 268 milliards de francs CFA au premier trimestre 2018 pour une prévision annuelle de 1 383 milliards 600 millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 19,4%.

Au regard de la tendance d’exécution au 31 mars 2018, ces dépenses sont estimées à fin décembre à 1 072 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution probable de 77,5%.

En 2018, les ressources de trésorerie baisseraient de 68,5% à 200 milliards 200 millions de FCFA contre 635 milliards de FCFA en 2017. Tandis que les charges de trésorerie augmenteraient de 157,8% à 979 milliards 100 millions de FCFA en 2018 contre 379 milliards 800 millions de FCFA en 2017. Ainsi, il en résulterait un gap de financement à fin 2018 de 559 milliards 900 millions de FCFA.

Il a rappelé que le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021 s’inscrit dans le processus d’ajustement budgétaire à court et moyen termes amorcé en 2018 par le gouvernement et du vaste chantier de réformes de finances publiques entrepris par le ministère des Finances et du budget, visant à élaborer un document de stratégie et un plan d’action pour la période 2018-2022.