La question de Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul, le directeur du protocole de l’institution parlementaire ivoirienne écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) depuis début octobre dernier dans l’affaire dite « découverte d’une cache d’armes à Bouaké » relève « en partie du secret d’État », a indiqué dimanche Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne lors d’un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI).« J’ai été Premier ministre, ministre de la défense et je pense qu’il y a des questions qui relèvent du secret d’État. La question Soul To Soul relève en partie du secret d’État», a dit M. Soro ajoutant que les soupçons de ce que son camp préparait une attaque armée « me consume des fois. Mais je me réserve d’entrer dans un certains nombre de détails ».
Concernant la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire qu’il dit désormais prôner, M. Soro a affirmé qu’il « envisage une possibilité de rencontrer M. Gbagbo », l’ex-président ivoirien détenu à la Haye depuis 2011. Selon lui, « pour que les lignes bougent, il faut que les uns et les autres aient l’humilité d’accepter et d’aller au pardon et à la réconciliation ».
Il a par ailleurs, soutenu que son appel en faveur de la réconciliation nationale « n’est pas opportuniste ». C’est pourquoi, le patron de l’hémicycle ivoirien a encouragé les parties belligérantes de la crise postélectorale ivoirienne de 2011 à accepter de discuter, de pardonner et de faire la repentance.
« Je dis et j’ai même fait une déclaration publique, pour dire que je souhaitais que les prisonniers politiques soient libérés. On peut trouver plusieurs mécanismes. Mais pour arriver à cela, il faut que les deux camps acceptent leur part», a entre autres, suggéré M. Soro.