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Côte d’Ivoire: Namizata Sangaré élue présidente du 1er Conseil national des droits de l’Homme

Mme Namizata Méïté épouse Sangaré a été élue jeudi à l'unanimité présidente du premier Conseil national des droits de l'Homme…

Mme Namizata Méïté épouse Sangaré a été élue jeudi à l’unanimité présidente du premier Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), pour un mandat de six ans non renouvelable, à l’issue d’un vote des douze membres de l’institution.Seule candidate au poste de président, Mme Namizata Sangaré a été  portée par tous ses paires à la tête du CNDH. Après cette opération de  vote Dr Marie-Paule Kodjo, a été élue vice-présidente.  Elle était  également seule candidate et a été élue à l’unanimité.   

Le  troisième poste au niveau du bureau exécutif portait notamment sur  celui de secrétaire exécutif du CNDH. Trois candidatures étaient  enregistrées à ce niveau. Bamba Sindou a été élu avec huit voix devant  Alfred Kouassi Kouadio (3 voix) et Janvier Touman Desnoces (1 voix).

Comme  priorité, Mme Namizata Sangaré veut affûter son équipe, mettre   rapidement en place le personnel d’appui, les techniciens, les  chefs  de département, le chargé d’étude. Car pour elle, « le contexte  des  droits de l’Homme évolue sans cesse avec des défis » de plusieurs   ordres.  

« Nous allons nous atteler à mettre  très rapidement en place l’équipe, ouvrir les antennes et les  démembrements à l’intérieur du pays, et continuer la mise en place du  Plan stratégique » tout en déroulant le mandat de l’institution,  a-t-elle poursuivi.    

Concernant la présidentielle de 2020,  Mme Namizata Sangaré admet que son institution a un « très grand rôle à  jouer » et compte de ce fait développer la prévention des violations des  droits de l’Homme, la promotion et la protection. 

La  première présidente du premier Conseil national des droits de l’Homme  envisage d’entamer des rencontres avec toutes les parties prenantes au  processus électoral et impliquer son institution dans la sensibilisation  des populations en vue du respect des droits de l’Homme.   

Pour  ce faire, assure-t-elle, « mettre en place un mécanisme de monitoring  de tous les actes de mauvaise conduite et d’atteinte des droits de  l’Homme dans le cadre du processus à venir » parce que « les élections,  c’est une question de droit de l’Homme ».  

«  Nous allons travailler pour que l’institution soit l’étandard des droits  de l’Homme en Côte d’Ivoire », a-t-elle lancé. Dans cet élan, la  présidente du CNDH envisage de « construire un véritable centre de  formation des droits de l’Homme » afin que cette notion soit ancrée dans  les actes des citoyens. 

Le CNDH, institution  en charge des questions de droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, a connu  une réforme. Cette réforme avait été adoptée par les députés avec un  mandat large érigé en autorité administrative. Ses membres ont été  nommés par décret depuis le 27 février 2019.