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Crise sociale : la Guinée-Bissau signe un protocole d’entente avec les principaux syndicats

Le ministère bissau-guinéen de l'Administration publique et de la Modernisation de l'État a signé jeudi un accord qui va permettre…

Le ministère bissau-guinéen de l’Administration publique et de la Modernisation de l’État a signé jeudi un accord qui va permettre la paix sociale avec les deux plus grandes centrales syndicales du pays, à savoir le Syndicat national des travailleurs et travailleuses de la Guinée (UNTG) et la Confédération générale des syndicats indépendants (CGSI-GB).Fatumata Djau Baldé, chef de ce département ministériel, a déclaré que le gouvernement ferait tout ce qui est en son pouvoir pour donner suite aux engagements pris. 

Ainsi, a-t-elle assuré, l’Exécutif va entamer en septembre le paiement entre autres de ses dettes dans les secteurs de l’éducation et de la santé. 

S’exprimant sur le salaire minimum de 100.000 FCFA exigé par les syndicats, la ministre a déclaré que pour satisfaire cette exigence, un travail de base entre le gouvernement et les syndicats allait être effectué pour définir conjointement un nouveau salaire minimum national.

« Parce que dans le pays, nous avons certaines institutions qui génèrent des revenus financiers considérables mais appliquent un salaire très bas à leurs employés, ce qui est très mauvais», a déploré la ministre Fatumata Djau Baldé, notant que « l’État ne peut pas permettre cela » en faisant référence aux hôtels, restaurants, … 

Par ailleurs, elle a souligné que son institution a mis un arrêt définitif sur les mises en «parachute» comme cela se faisait au cours des dernières années, avec notamment plusieurs soi-disant stagiaires qui ne maitrisaient pas les conditions de leur entrée dans la fonction publique.

Pour sa part, Julio Mendonça, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de Guinée (UNTG), s’est dit satisfait de l’accord conclu, notant que dès le départ c’était la raison de leur lutte même si beaucoup d’autres centrales syndicales ne l’ont pas comprise. 

Tablant sur 48 points de revendication au départ, les syndicalistes ont demandé maintenant à ce que le gouvernement s’acquitte de ses obligations au même titre que les travailleurs.

 

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