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Décès de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika

Figure historique de la vie politique algérienne, l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui avait été contraint à la démission en 2019, est mort vendredi.L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé ce vendredi, a annoncé la Présidence de la République d’Algérie dans un communiqué dans un communique lu à la télévision nationale dans la soirée.
Agé de 84 ans, Abdelaziz Bouteflika avait été élu, pour la première fois, à la tête de l’Algérie en 1999. Plusieurs fois réélu ensuite, il restera durant vingt ans comme président avant qu’un mouvement de contestation populaire, le Hirak, précipite son départ obtenu suite à la pression des chefs de l’armée alors qu’il s’apprêtait à briguer un cinquième mandat controversé au printemps 2019.
Victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral, il verra son état de santé progressivement se regarder, pour s’aggraver après sa démission forcée. 

Né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, il grandit dans un milieu modeste, sa mère étant gérante d’un bain maure. Il s’engage contre la présence coloniale française au moment de la guerre d’Algérie. Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières. Il était appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, dont il devient l’homme lige.


A l’indépendance en 1962, il a été nommé, à 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.


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