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Déguerpissement des commerçants et sortie du président de l’Assemblée nationale au menu de la presse centrafricaine

L'opération de déguerpissement des commerçants installés anarchiquement dans certaines artères de la capitale et la réaction du président de l'Assemblée…

L’opération de déguerpissement des commerçants installés anarchiquement dans certaines artères de la capitale et la réaction du président de l’Assemblée nationale contre ses pourfendeurs sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine reçue vendredi à APA.« La Mairie de Bangui vers l’évacuation forcée des occupants anarchiques des abords des Avenues », titre Le Messager. En effet, la municipalité de la capitale centrafricaine a engagé, mardi dernier, une opération de déguerpissement forcé des petits commerçants installés aux abords des avenues David Dacko et Conjugo (sud), dans les 6ème et 2ème arrondissements de la capitale centrafricaine, expliquent le quotidien privé et l’Agence Centrafricaine de Presse (ACAP).

Décrivant cette opération, l’ACAP souligne que dès les premières heures de la matinée, une excavatrice protégée par des agents de la police municipale a entrepris d’enlever étales, kiosques et magasins, sous le regard impuissant des propriétaires et de la foule.

Cette opération vise à garantir la libre circulation et à éviter de nombreux accidents enregistrés ces derniers jours dans la capitale centrafricaine, indique-t-on du côté de la mairie de Bangui, relèvent ces médias.

Pour le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme), cette opération de la municipalité de Bangui est diversement appréciée par la population, même si elle rentre dans la politique de la Mairie de la ville de faire de Bangui une ville verte.

Sur le discours du Président de l’Assemblée Nationale à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale, Le Langage note que Abdou Karim Meckassoua est sorti de ses gongs et a mis en garde les députés pourfendeurs. « Je ne me laisserai pas conduire comme un mouton à l’abattoir », a lancé le Président de l’Assemblée Nationale en réponse à ces derniers qui prônent sa destitution.

Sur cette question, l’ACAP estime qu’Abdou Karim Meckassoua invite ses collègues députés à «faire bloc autour de l’intérêt national» et à renoncer à certains comportements qui minent l’institution qu’il dirige.

« Il existe des gens au sein de l’Assemblée nationale qui veulent coûte-que-coûte en découdre avec moi et je ne me laisserai pas conduire à l’autel de l’agneau sacrificiel sans combattre », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, précisant que depuis quelque temps, « des individus s’agitent dans tous les sens en tenant des réunions toute la nuit pour orchestrer depuis le plus haut sommet de l’Etat » sa destitution, en proposant même des sommes faramineuses.

« J’attends avec sérénité la démonstration qui sera faite pour ma destitution et je proclame très fort si la preuve devait être faite conformément à la Constitution et au règlement intérieur de l’Assemblée nationale et qu’il faut que les conditions soient réunies pour ouvrir la procédure de destitution », a-t-il martelé dans l’ACAP.

Selon M. Meckassoua, les partisans de sa destitution doivent ouvrir une procédure judiciaire et mener leur combat dans la transparence pour permettre aux Centrafricains d’être instruits sur la gestion des affaires de l’Etat, a souligné le journal.

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