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Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

Les étudiants de la République du Congo de l'Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés…

Les étudiants de la République du Congo de l’Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade de leur pays à Dakar pour réclamer leurs bourses d’études, a constaté APASelon eux, leur Gouvernement s’est porté garant devant l’IPG-ISITI, pour prendre en charge le paiement de leurs bourses, à raison de 240 000 FCFA par trimestre et par étudiant.

« Nous, on avait oublié cette histoire de bourses et c’est l’Ambassade qui nous rappelé, il y a de cela trois semaines, pour nous dire que l’Etat va payer les bourses. Mais depuis, on a rien vu et nous n’avons personne comme interlocuteur pour nous expliquer ce qui bloque », a déclaré, Juver, un des étudiants venus protester devant la chancellerie congolaise à Dakar.

Un peu plus loin, un groupe d’étudiants échangent sur la posture à adopter pendant que d’autres cherchent à expliquer aux gendarmes chargés de la protection de l’Ambassade le bien-fondé de leur protestation.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des étudiants révèle que « depuis 2016, l’Etat ne paie plus les bourses aux étudiants ». Plus grave, souligne-t-il, « l’Etat congolais doit également de l’argent à l’IPG-ISTI ».

Cette situation fait que, explique l’étudiant en technologie industrielle, deux générations d’étudiants n’ont pas récupéré leurs diplômes et sont obligés de travailler dans les centres d’appel ou ailleurs pour pouvoir gérer leurs frais de séjour à Dakar.

Du côté des agents de l’Ambassade, personne n’est sur place, sauf le concierge. « L’Ambassadeur a donné l’ordre de ne pas travailler jusqu’à ce que l’Etat paie les bourses », a confié à APA, le chef des gendarmes déployés sur les lieux.

L’Etat congolais avait signé, en 2014, avec l’IPG-ISTI de Dakar un contrat aux termes duquel une cinquantaine d’étudiants doivent y être formés dans les métiers de l’industrie.

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