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Développement, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au nouveau modèle de développement, aux mesures de protection contre…

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au nouveau modèle de développement, aux mesures de protection contre les importations de textile turc et à la question du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) s’est penché, pour sa dernière livraison, sur le financement du prochain modèle de développement. L’institution estime globalement que le besoin sera faramineux en comparaison avec la situation des finances publiques du Royaume.

Pour la création des PME, le CESE a estimé le besoin à quelque 50 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), à raison des 10 milliards de dirhams/an, fait savoir la publication.

Le CESE conseille de répartir le besoin entre contributions du budget et garanties publiques aux prêts bancaires. Il faudra donc penser à répartir l’effort financier. Les rédacteurs du rapport du CESE proposent que cela soit fait entre des transferts du budget, probablement avec plus d’impôts, et la création d’un fonds de garantie avec une aggravation de la dette. Sauf qu’il ne sera pas très simple d’augmenter les impôts, sachant que le Maroc est l’un des pays où les taux sont les plus élevés de la région. Ça passera donc par la dette mais, là encore, ça risque d’être difficile. La dette publique dépasse les 80% du PIB, comme le rappelle le quotidien. Et la méthode des fonds de garantie est déjà utilisée par l’État, avec des résultats mitigés.

+L’Economiste+ rapporte que depuis ce 1er janvier 2020, le Maroc a durci son arsenal de protection contre les importations de textile turc. Ainsi, les vêtements d’origine turque vont ainsi coûter plus cher. Le journal assure, en effet, qu’ils leur seront appliqué un droit additionnel ad valorem de 90% du tarif douanier qui leur était appliqué dans le cadre du droit commun, et ce jusqu’au 31 décembre 2021. Le droit additionnel provisoire était de 22,5%, soit 90% du taux du droit d’importation qui est de 25%.

Aujourd’hui, le quotidien confirme l’application, depuis le 1er janvier, d’un droit d’importation de 27% contre 0%, taux prévu dans l’ALE avec la Turquie. A cela s’ajoute la hausse des droits d’importation à 30% sur tous les produits, comme le prévoit la loi de Finances.

La publication affirme que la liste des produits concernés par le nouveau barème sera actualisée, ajoutant que les exportations de textile-habillement en provenance de Turquie ont augmenté de manière régulière au fil des années pour atteindre 9,5 milliards de dirhams. Cela s’explique, en grande partie, par l’extension du réseau commercial des marques d’habillement turques.

+Al Alam+ fait savoir que près de 3.000 personnalités appartenant aux milieux universitaires, médiatiques, et de la société civile venant de 155 pays différents et des cinq continents ont lancé la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain, une structure indépendante, flexible et autonome dont la raison d’être est de porter la voix des populations du Sahara marocain et leur vision du développement de leur région et de leur avenir.

Participant pleinement dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale de leur pays et de leur région, les populations du Sahara marocain sont souvent confrontées à des campagnes de dénigrement et de mystification menées par l’Algérie et son appendice, le « polisario ».

La Plateforme entend amplifier et relayer le récit des populations du Sahara marocain, que l’Algérie et ses proxys cherchent à étouffer : le récit d’un Sahara en mouvement, jouissant d’institutions libres et démocratiques et vivant dans la sécurité, la stabilité et la prospérité, et d’un Maroc acteur de paix, de démocratie et de développement dans son Continent et dans le monde, souligne le journal.

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