InternationalAPA




Dissolution du secrétariat de coordination de l’ITIE en zone CEMAC

Le Comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC) a décidé de la dissolution du Secrétariat permanent de coordination…

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) a décidé de la dissolution du Secrétariat permanent de coordination et de traitement de l’information sur les industries extractives de la Communauté économique et monétaire sous-régionale (SCTIE-CEMAC), a appris APA lundi auprès de la Banque centrale (BEAC).Bien que les raisons de cette mesure n’aient pas été explicitées, l’instance informe dans un communiqué de presse du maintien en fonctionnement, «à titre consultatif», du Comité sous-régional de suivi de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).

Mis en œuvre en 2008 avec un budget triennal de plus de 1,104 milliard FCFA, constitué de l’apport des États et des partenaires internationaux, le SCTIE-CEMAC avait pour missions le suivi de la mise en œuvre de l’ITIE à travers la collecte de l’information et sa diffusion dans les publications, sur internet et dans les ateliers de formation et d’information, le renforcement des capacités des pays ayant adhéré à l’Initiative à travers des séminaires, ateliers et forums.

Il était également chargé du développement et l’entretien des relations avec les partenaires internationaux et le secrétariat international ITIE, et plus globalement de la coordination efficace de la mise en œuvre de l’Initiative dans la sous-région au bout de 3 ans, ainsi que de la convergence de tous les pays vers un processus régulier de production, diffusion et organisation des rapports à moyen terme.

Par ailleurs, le Comité ministériel de l’UMAC, évoquant l’évolution récente de la conjoncture des États membres que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad, table sur une accélération des activités, avec un taux de croissance de 1,9% en 2018, contre 0,2% l’année dernière.

Il prévoit également une progression du niveau général des prix autour de 1,5% en moyenne annuelle, contre 0,9% en 2017, un accroissement de l’excédent du solde budgétaire base engagements, dons compris à 1,4% du produit intérieur brut (PIB) contre -3,1% précédemment, alors que le déficit du compte courant se contracterait à -1,8% du PIB contre 4,3% en 2017 en glissement annuel, et un accroissement de la masse monétaire de 7,4%, pour un taux de couverture extérieure de la monnaie de l’ordre de 63,5%.

S’agissant des réserves de change de la BEAC, le Comité ministériel de l’UMAC note une amélioration de la situation, mais s’empresse de relever la nécessité de maintenir les mesures visant à reconstituer lesdites réserves.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne