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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Le lancement de la « Campagne des villes africaines sans enfants en situation de rue », les enjeux des opérations…

Le lancement de la « Campagne des villes africaines sans enfants en situation de rue », les enjeux des opérations de solidarité et la question de l’urbanisation sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le 8e sommet Africités 2018 a été marqué par la lettre historique du Roi Mohammed, qui a officiellement lancé la «Campagne des villes africaines sans enfants en situation de rue».

Ce conclave, qui a rassemblé les responsables des cités et des collectivités territoriales d’Afrique, a consolidé la position du Maroc en tant que terre où sont prises de véritables initiatives pour le développement et l’intégration continentale.

C’est la princesse Lalla Meryem, présidente de l’Observatoire national des Droits de l’enfant, qui a donné lecture du message royal adressé aux participants à ce sommet. Le Souverain a tenu à rappeler que la protection des droits et de la dignité de tous les enfants doit être au cœur de toute politique de développement durable. Il a ainsi appelé avec force à «un engament humain constant» pour prendre des mesures opérationnelles afin de dépasser la situation actuelle, souligne le journal.

Selon la publication, le message royal a révélé des chiffres choquants, en affirmant que le quart des enfants des rues dans le monde survivent en Afrique (soit 30 millions). Et d’ajouter que « l’acceptation de l’errance de nos enfants dans les rues, par déni, capitulation ou indifférence, est en soi une admission de vivre, quotidiennement, avec une sorte de mépris à notre propre humanité ».

Et le souverain d’ajouter que « cette résignation est une attitude inacceptable.» Le roi a poursuivi en affirmant que « nous aspirons, à travers cette campagne, à mobiliser le plus grand nombre de villes et de régions africaines pour entamer des actions palpables et des mesures opérationnelles au niveau national et continental ».

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme qu’avec l’installation de l’hiver, les opérations de solidarité se multiplient que ce soit à l’initiative d’institutions publiques ou de groupements et associations privés.

Soins médicaux, transport rural, éducation ou simplement de la nourriture et des habits chauds, toutes les initiatives sont les bienvenues, mais elles ne seront jamais suffisantes tant qu’elles resteront inscrites dans le modèle du bénévolat et de la gratuité, estime-t-il.

Pour pérenniser la solidarité et l’intensifier, les pouvoirs publics doivent trouver un business model pour les rendre non pas rentables, mais du moins profitables. Et cela peut se faire à travers le volet fiscal quand il s’agit d’entreprises privées ou des professionnels.

Il est certes de la responsabilité de tous de contribuer à la cohésion sociale, mais une entreprise privée, et même publique, qui investit plus qu’une autre dans des actions de solidarité doit avoir droit à une contrepartie pas seulement morale, à travers de la reconnaissance, mais également matérielle, souligne-t-il.

+L’Economiste+ affirme que l’urbanisation sans trop de dégât est un des chantiers et défis majeurs de ces prochaines années.

Car en dépit d’un vocable fleuri, tels que « villes durables », « smart city », « éco-cités », les échelles de réponses ne sont toujours pas au rendez-vous sur les fonctionnalités de base : logement, emploi, mobilité, loisirs et services de proximité, entre autres, relève-t-il.

L’urbanisation n’est pas un goulet, au contraire c’est un puissant levier de développement. Dans un scénario idéalisé, elle doit viser à faire des villes marocaines des produits compétitifs capables de rivaliser avec leurs homologues internationales, suggère-t-il.

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