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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au 20è anniversaire de la disparition de feu SM le…

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au 20è anniversaire de la disparition de feu SM le Roi Hassan II, à la migration et aux conséquences du retard de paiement sur l’entreprise.+Rissalat Al Oumma+ affirme que feu Hassan II avait rendu l’âme après des années de combats livrés pour la libération, l’édification et le développement du pays, le but étant d’établir un Maroc fort et un Etat stable avec son régime, ses institutions et ses choix politiques et économiques, qui lui ont permis de prendre la place qui était la sienne sur la scène internationale.

Sans la conduite éclairée du grand regretté du Royaume, le Maroc ne serait pas en mesure, dans cette transition entre le recouvrement de l’indépendance et la construction d’un Etat moderne, de franchir les multiples obstacles qui s’étaient dressés devant lui et de mobiliser ses moyens et ses capacités pour imprimer une forte impulsion à la liberté et la libération récupérées, souligne l’éditorialiste.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que près de 11.000 Marocains ont rallié clandestinement les côtes espagnoles, précisant que ce chiffre a doublé en l’espace d’une année et s’est multiplié par huit en deux ans. En effet, 5.391 jeunes marocains ont migré clandestinement en Espagne en 2017, contre seulement 1.310 en 2016.

La publication ajoute que 90% des 10.816 émigrés clandestins ont traversé la Méditerranée par voie maritime jusqu’en Andalousie.

Toujours selon le quotidien, qui reprend le rapport de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, 21,4% des 53.382 migrants arrivés en Espagne sont des Marocains, suivis par les Guinéens et les Maliens. Il explique ce chiffre par l’augmentation des flux le long de la route de la Méditerranée occidentale.

Ledit rapport indique également que 1.489 Marocains ont été expulsés par les autorités espagnoles en 2018, soit environ un sur dix.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les conséquences du retard de paiement sur les entreprises. Les retards de paiement sont non seulement source de problèmes de trésorerie pour les entreprises non payées, mais aussi et surtout « un boulet pour l’investissement et donc un facteur retardateur de la croissance », estime le journal.

Le cas de la compagnie nationale RAM vient d’en donner une parfaite illustration. Appelée à engager des investissements afin d’améliorer la qualité des services offerts à ses clients, notamment au niveau de la ponctualité et des prix, cette compagnie, faute de moyens, se trouve incapable d’investir dans les nouveaux avions, alors que l’Etat lui doit des milliards de dirhams au titre des crédits de TVA en retard, déplore-t-il.

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