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Divers surjets à la Une des quotidiens marocains

Le dialogue social, les répercussions de la contrefaçon et les enjeux de légalisation du cannabis au Canada sont les principaux…

Le dialogue social, les répercussions de la contrefaçon et les enjeux de légalisation du cannabis au Canada sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a réuni, dimanche, des représentants des centrales syndicales, avec un seul point à l’ordre du jour: l’augmentation générale des salaires dans les secteurs public et privé.

Selon le quotidien, le chef du gouvernement aurait proposé à ses interlocuteurs une nouvelle augmentation des salaires plafonnée à 400 dirhams, soit 100 dirhams de plus que la précédente proposition. Ce projet de revalorisation salariale concerne les seuls salariés du public se situant en deçà de l’échelle 10 (grade 5), alors que ceux du privé feront l’objet d’une concertation ultérieure avec le patronat.

Même si certaines voix se sont déjà élevées au sein des syndicats pour juger que cette augmentation reste toujours «insuffisante», ce sont les exécutifs des différentes centrales qui donneront leur réponse définitive à El Othmani au cours de cette semaine. Et ce, à l’occasion d’une nouvelle réunion entre syndicats et gouvernement, déjà programmée pour ce jeudi ou vendredi au plus tard. Cette nouvelle rencontre, la 3e après celles de mercredi et dimanche derniers, sera d’autant plus cruciale que la loi de Finances 2019 sera incessamment présentée au Parlement en vue de sa discussion, ses amendements éventuels et son vote définitif avant la date butoir du 31 décembre prochain, fait savoir la publication.

+L’Opinion+ affirme que le piratage et la contrefaçon deviennent de nos jour un sujet d’inquiétude grandissante, faisant sa voir que ce fléau a « contaminé bien des secteurs d’activités, freinant l’élan de l’économie et de la productivité nationale ».

Et c’est l’audiovisuel et l’artisanat qui en pâtissent le plus, constate l’auteur de l’article, précisant que le taux de piratage dans les deux secteurs oscille entre 93% et 80%.

L’Etat a tout intérêt à sanctionner plus fort et plus vite, notamment au niveau des amendes prononcées, jugées insignifiantes et peu coercitives, relève-t-il.

Evoquant l’adoption d’une loi sur la légalisation du cannabis au Canada, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’à travers la créativité législative, le secteur du cannabis, qui était totalement dans l’illégalité et synonyme de marché noir, de fraude de délinquance, voire de banditisme, a été transformé en un véritable petit écosystème qui draine des investissements, crée des emplois, des revenus et fait vivre des familles dans la légalité la plus totale et avec de la création de valeur pour la communauté, appelant à s’en inspirer.

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