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Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

L'effondrement de deux immeubles à Casablanca, le secteur énergétique, la liquidation de la Samir et la situation économique er sociale…

L’effondrement de deux immeubles à Casablanca, le secteur énergétique, la liquidation de la Samir et la situation économique er sociale du Royaume sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’effondrement de deux immeubles à Casablanca, ayant provoqué la mort de deux femmes. « Ce ne sont pas les premières maisons qui se sont écroulées dans une ville comme Casablanca où les habitations menaçant ruine sont légion et pèsent comme une épée de Damoclès sur les occupants, mais également sur les passants qu’ils soient hommes, femmes ou enfants », constate le journal.

« Autant dire que le moindre incident comme celui qui vient de se produire dans la médina de Casablanca peut causer un véritable drame et que le nombre de victimes peut être multiplié à l’infini en l’absence de mesures pour mieux encadrer ce problème », met-il en garde.

Bien que plusieurs drames aient eu lieu auparavant, rien n’a encore été fait concrètement pour que la problématique de l’habitat menaçant ruine soit réellement résolue, déplore-t-il.

Abordant le secteur des énergies renouvelables, +l’Economiste+ dénonce « la censure des informations sur l’énergie ». « Le pis » est que « la censure de l’information existe aussi entre les acteurs eux-mêmes. La conséquence est aussi pernicieuse qu’immédiate : tout le monde se méfie de tout le monde et, au lieu d’évaluer les opportunités de développement, on évalue les relations de pouvoir entre les personnes », souligne la publication.

« Pourtant, les énergies renouvelables sont un domaine où le Maroc aurait tout lieu de montrer ce qu’il fait et sait faire, à l’extérieur comme à l’intérieur », relève-t-il.

+Les Inspirations Eco+ rapporte que le Tribunal de commerce de Casablanca a rendu son verdict concernant la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage  (SAMIR) : le processus de liquidation judiciaire de la Samir sera étendu aux biens de plusieurs dirigeants de l’entreprise.

Mohammed El Amoudi (PDG) et Jamal Baâmer (DG) sont les principaux dirigeants de l’entreprise de raffinage visés par la décision de justice. Sont également concernés quatre administrateurs étrangers, sanctionnés par une déchéance commerciale au Maroc pour une période de 5 ans. La demande du parquet d’étendre également la procédure à Mohammed Hassan Bensaleh et Mustapaha Amhal, deux actionnaires minoritaires de la Samir, n’a pas été retenue par le président de la Cour. Les deux hommes d’affaires échappent ainsi à de lourdes sanctions.

Autre décision majeure prise par le Tribunal, l’extension de la liquidation judiciaire à la Coral Hotels & Resort Company (groupe hôtelier présent dans six pays de la région MENA) et à la société hôtelière Samir (Amphitrite Beach Hotel Mohammedia), dont El Amoudi était actionnaire majoritaire. Cette nouvelle procédure, entamée le 5 novembre, sera conduite par le même binôme en charge de la liquidation de la Samir.

«C’était une décision prévisible. Elle confirme ce que nous disions depuis le départ de la liquidation judiciaire en juin 2016. La responsabilité des gestionnaires est avérée, elle vient d’être confirmée par la décision de justice», commente le responsable du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole. Cette coalition, composée d’associations de la société civile et de partis politiques, revient, à cette occasion, sur «la direction déchue de la société et son Conseil d’administration, leur mauvaise gestion, leur reniement des engagements d’investissements et la pratique du chantage et des menaces sur les intérêts de la nation et sa sécurité énergétique»

+LEconomiste+ revient sur les indicateurs sur l’emploi et le chômage récemment livrés par le Haut Commissariat au Plan (HCP). Le quotidien estime que ces indicateurs pourraient être bons s’ils ne s’accompagnaient, en même temps, d’une baisse du taux d’activité et d’emploi. En effet, les indicateurs du HCP montrent que 122.000 emplois ont été créés au 3ème trimestre et que le taux de chômage a reculé pour se maintenir à 10%, contre 10,6% à la même période de l’année passée. Pour sa part, le taux d’activité a baissé de 0,5 point à 45%.

Le quotidien précise que cela se vérifie aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain et que cette situation touche plus les femmes que les hommes. Ainsi, seule une femme sur cinq en âge de travailler participe au marché de l’emploi. On note aussi que le taux d’emploi a reculé de 0,2 point à 40,5%, ce qui veut dire que moins de la moitié de la population en âge de travailler contribue actuellement à la création de richesses.

Le journal, qui affirme que ce repli est notamment observé dans les campagnes et dans les villes, ajoute que le taux d’emploi au Maroc demeure faible comparativement aux pays émergents, où il se situe aux alentours de 60% en moyenne. A noter que dans l’étude sur les nouvelles dimensions de l’emploi, le HCP observe que la proportion des femmes «exclues» du marché du travail atteint 10 millions, dont 34,9% ont moins de 30 ans. De même, plus de sept femmes sur dix sont au foyer, 13,4% sont étudiantes et près des deux tiers ne disposent d’aucun diplôme.

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