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Diversité de sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l'intégration de compétences dans le prochain gouvernement, le financement participatif, le projet de loi de finances pour…

Les enjeux de l’intégration de compétences dans le prochain gouvernement, le financement participatif, le projet de loi de finances pour 2020, la situation économique du Royaume et l’exercice de la profession d’avocat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ revient sur le projet de loi adopté par le gouvernement sur le financement participatif. Le cadre juridique du financement coopératif vise à mobiliser de nouvelles sources de financement pour les petites et moyennes entreprises et les jeunes entrepreneurs, ainsi que la participation active des Marocains au financement de projets de développement par le biais d’un mécanisme de financement simple, sûr et transparent, et à renforcer l’attractivité du pôle financier de Casablanca, souligne la publication.

Destiné à l’origine, lors de son apparition en 2008 aux Etats-Unis, à financer des projets artistiques, le crowdfunding a été ensuite utilisé comme moyen de financement pour d’autres projets, en particulier startups. C’est là que cette nouvelle forme de financement a rencontré grand succès, et c’est ce succès qui a été à la base de son extension dans le monde entier, relève-t-il.

Ce mécanisme, qui a fait sa preuve dans le soutien des startups, va pouvoir être utilisé donc au Maroc, un pays qui connait un manque flagrant de sources de financement, autres que le crédit bancaire, qui reste très contraignant et difficile à obtenir, fait-t-il remarquer.

+La vie éco+ aborde les enjeux de l’intégration de compétences lors du prochain remaniement ministériel. En matière de proposition de profils de la part des partis politiques, à de rares exceptions, la règle d’or a depuis toujours été la suivante: le militantisme avant tout. Le mérite et la compétence viennent loin derrière, constate l’hebdomadaire.

Ce qui est désormais attendu de nos politiques, c’est qu’ils fassent marcher l’ascenseur interne, en panne depuis fort longtemps, au moment de piocher dans leur réservoir de compétences pour en proposer quelques-unes à des postes clés. Car la scène politique a grand besoin de se renouveler, explique-t-il.

+Finances News Hebdo+ revient sur le projet de loi de finances pour 2020. Ce projet devrait « tirer son essence d’une ligne directrice déjà clairement définie en se moulant notamment aux enjeux du nouveau modèle de développement préconisé par le Souverain », écrit-il.

Il devrait aussi être différent parce qu’il aura été précédé d’un débat consensuel et assez fourni, à la lumière notamment des Assises sur la fiscalité, tenues en mai dernier à Skhirate, estime-t-il, notant que l’ossature des dispositions fiscales qu’il contiendra, émanera forcément des recommandations issues de ces Assises.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, estime que l’adaptation du corps d’enseignement à la nouvelle réalité linguistique doit prendre du temps. « Combien de temps faudra-t-il pour un enseignant qui n’a jusqu’ici utilisé que l’arabe dans ses cours de sciences exactes », se demande-t-il.

Plus on a de quoi payer une maternelle multilingue, plus on gagne en qualité d’enseignement. Nous avons donc un système éducatif où le choix se fait à la carte et au porte-monnaie, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait savoir que les importations continuent de drainer la balance commerciale. Dans son rapport sur les échanges commerciaux, cité par la publication, l’Office des changes met l’accent sur l’aggravation du déficit commercial de 5,066 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) à fin juillet 2019, pour atteindre 122,8 milliards de dirhams.

Ces évolutions négatives résultent, de toute évidence, d’une hausse des importations par rapport aux exportations, souligne l’Office des changes, ajoutant que les importations au cours de cette période ont augmenté de 10,4 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année dernière pour s’établir à 291,1 milliards DH.

En revanche, les exportations n’ont augmenté que de 5,3 milliards DH par rapport à la même période de l’année dernière, enregistrées à la fin du mois de juillet, à 168,3 milliards de dirhams. Face à ces évolutions, le taux de couverture des importations par les exportations est tombé de 58,1% à 57,8%.

+Al Bayane+ indique que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 10,54 milliards de dirhams à fin juillet 2019 contre 12,72 milliards DH un an auparavant, soit une baisse de 17,2%, selon l’Office des changes.

Ce résultat s’explique par la hausse des dépenses des IDE de 16% à 8,86 milliards DH, conjuguée à une baisse des recettes de 4,7%, explique l’Office des changes dans une note sur les indicateurs des échanges extérieurs du mois de juillet.

Quant au flux des Investissements Directs Marocains à l’Étranger (IDME), il a augmenté de 2,97 milliards DH au titre des sept premiers mois de 2019, relève la même source, faisant savoir que les dépenses des investissements à l’étranger ont enregistré une hausse de 80,4% à 6,64 milliards DH, tandis que les recettes ont baissé légèrement de 1,3%.

+Al Massae+ rapporte que pour être admis au stage d’avocat, le futur stagiaire doit produire un certificat médical délivré par un spécialiste en santé psychologique et mentale.

Cette condition, suggérée par un des barreaux, a étonné plus d’un avocat, surtout qu’elle intervient sur fond d’une série de nouvelles conditions visant à restreindre l’accès à la profession d’avocat.

Selon un avocat au barreau de Rabat, cité par le journal, cette démarche est un « précédent louable », estimant que ce certificat médical n’abaisse pas l’avocat, mais le protège et protège aussi la profession de pratiques et comportements ayant conduit auparavant à la radiation d’un ensemble de stagiaires et d’avocats.

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