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Economie, administration et fête du sacrifice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la problématique des délais de paiement, à l'élaboration du…

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la problématique des délais de paiement, à l’élaboration du nouveau modèle de développement, au rapport de l’institution du Médiateur et la flambée des prix des montons.+L’Opinion+ aborde la problématique des délais de paiement. A première vue, on constate que la promotion immobilière, l’hôtellerie et le BTP sont toujours les principaux bénéficiaires, toutefois les TPE, dans l’industrie, et le BTP souffrent le plus en matière de délais de paiement, relève le quotidien.

Le secteur immobilier est le « mauvais élève » qui participe dans la dégradation des délais de paiement, estime-t-il, précisant que les grands promoteurs immobiliers règlent leurs fournisseurs en moyenne à 314 jours.

De même, la situation n’est pas meilleure dans l’hôtellerie et la restauration, mais elle est moins critique, constate-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fustige la « lenteur » en matière d’élaboration du nouveau modèle de développement. Le rythme du gouvernement est « très lent » pour concevoir les grands signes d’un nouveau modèle de développement qui permet de dessiner la voie vers la réalisation d’un développement global et durable, estime la publication, soulignant que ce retard risquerait d’entraîner des conséquences fâcheuses, car le temps gouvernemental et sa gestion optimale sont un facteur déterminant pour trouver les solutions appropriées aux différentes questions et problématiques posées.

Il faudrait aujourd’hui ordonner avec précision les priorités, face aux multiples défis auxquels est confronté le pays sur les plans institutionnel, économique et social, suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’intéresse au rapport de l’institution du Médiateur. Selon le quotidien, le ministère de l’Intérieur et les collectivités territoriales trônent à nouveau sur la liste des administrations les plus critiquées par les Marocains. Ce sont, en effet, ces deux administrations qui ont fait l’objet du plus grand nombre de plaintes adressées par les citoyens marocains, à titre individuel, en groupe ou en tant que personnes morales, à l’institution du médiateur.

Le département de l’Intérieur, sous la tutelle duquel se trouvent également les collectivités territoriales (régions, communes et conseils provinciaux et préfectoraux) arrive donc en tête du palmarès des administrations les plus dénoncées avec 1.056 plaintes au titre de l’année 2017, soit 38,9%. Il est suivi par le ministère de l’Economie et des finances (439 plaintes, soit 16,4%), le département de l’Education nationale (300 plaintes) et le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime avec 151 plaintes, rapporte le journal.

D’après la publication, le médiateur du Royaume condamne des pratiques répréhensibles qui sont « nombreuses et connues de tous». Le médiateur, souligne le journal, « ne renvoie pas ces pratiques à des fautes ou à un manque de compréhension, mais plutôt à l’autoritarisme, la condescendance de certains préposés qui continuent de travailler au gré de leurs humeurs, avec une bureaucratie inacceptable et des stéréotypes injustifiés ».

+Akhbar Al Yaoum+ se penche sur la flambée des prix des moutons, relevant que l’intervention des intérimaires a fait hausser les prix du mouton même si l’offre est largement supérieure à la demande, d’après les quantifications officielles du ministère de l’Agriculture.

A ce propos, les sources du quotidien ont fait remarquer que ces spéculateurs «chennakas» ont fait main basse sur le marché en n’introduisant dans les souks qu’un nombre limité d’ovins et de caprins pour maintenir les prix élevés. Dans les souks de Casablanca, rapportent les sources du journal, ces spéculateurs manipulent l’approvisionnement et font circuler de fausses informations sur les lieux, laissant entendre que l’offre ne pourrait pas répondre à la forte demande.

Plusieurs méthodes sont utilisées pour écouler les cornes à des prix élevés, en faisant miroiter des pénuries fictives, dénoncent des éleveurs dans leurs déclarations au quotidien. Ces pratiques ont également été dénoncées par le président de la fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC), Dr Bouazza Kherrati. Dans une déclaration au quotidien, le Dr Kherrati a appelé les autorités compétentes à agir vigoureusement en barrant la route à ces spéculateurs qui faussent la donne. En plus de cette procédure de contrôle, le Dr Kherrati a également appelé à la création de souks pilotes en vue de mieux organiser l’opération de vente et d’assurer un contrôle des prix.

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