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Economie, agriculture et social au menu des quotidiens marocains

Les indicateurs de l'économie marocaine, la gestion des données relatives à la fertilité des sols et la violence psychologique, sont…

Les indicateurs de l’économie marocaine, la gestion des données relatives à la fertilité des sols et la violence psychologique, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+, qui jette la lumière sur les données économiques du Maroc présentées par le Haut commissariat au plan (HCP), assure que contrairement à la politique agricole, le secteur industriel n’a toujours pas de politique complète et préfère les « gros coups ».

Concernant le secteur touristique, « il aurait bien besoin d’une étude plus sérieuse que du comptage des passages en douane, qui ne dit rien sur les recettes », poursuit la publication.

Sur les finances, « le Haut-commissaire a une vision opposée à celle du Wali de la Banque Centrale ».

Alors que le HCP « veut une relance de la consommation et de l’emploi, via le déficit budgétaire », la banque centrale au contraire « s’inquiète des dépassements constants détruisant les investissements et donc les emplois », relève le journal.

+Al Bayane+ affirme de son côté que la carte de fertilité des sols au Maroc couvre plus de neuf millions d’hectares et permet de connaitre le caractère des terres qui, elles-mêmes, permettent de définir les types et quantités d’engrais optimaux.

Dans une optique de sécurité alimentaire, afin de maximaliser toutes les potentialités intrinsèques on s’attelle à réaliser et fructifier ces données, à travers des moyens techniques de pointe, souligne-t-il.

En fait, précise le quotidien, par le truchement d’une stratégie efficiente, on tente de se mobiliser pour mettre en avant un produit accessible et particulièrement bien approprié aux besoins des terres des agriculteurs.

Sur un autre registre, le même journal rapporte que la juge marocaine Jamila Sedqi a prêté mercredi serment devant la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba, en tant que nouveau magistrat au Tribunal administratif de l’Union africaine.

Jamila Sedqi a été nommée pour un mandat de quatre ans en tant que juge au tribunal administratif aux côtés de deux autres magistrats, à savoir Sylvester Mainga de la Namibie et Paulo Comoane du Mozambique. La candidature marocaine à ce poste avait été entérinée lors du 32è sommet de l’Union africaine tenu en février dernier à Addis-Abeba. Avocat Général près de la Cour de Cassation du Maroc et Magistrat de Liaison, Conseillère Juridique au sein de la Mission du Royaume auprès de l’Union Européenne, Jamila Sedqi devient ainsi la première femme marocaine à occuper le poste de juge au tribunal administratif de l’Union africaine.

+Al Alam+ cite une déclaration de la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui, qui a affirmé que la  violence psychologique est la plus fréquente dans le milieu conjugal et représente 96,5% des formes de violence.

La violence sous toutes ses formes est liée au système de valeurs de la société et à la perception de la relation entre hommes et femmes, a précisé la ministre, notant que l’objectif est de déterminer la prévalence de la violence à l’égard des femmes au niveau national, suivant les formes de violence prévues par la loi sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes, ainsi que leur prévalence en fonction du contexte ou elles se produisent.

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