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Economie, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Les répercussions économiques de la Ligne à grande vitesse, le mouvement de protestation des étudiants en médecine, les délais de…

Les répercussions économiques de la Ligne à grande vitesse, le mouvement de protestation des étudiants en médecine, les délais de paiement et la championnat marocain de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) commence à porter ses fruits. Certains indicateurs sont au vert dans la ville de Tanger au niveau de l’hébergement dans les établissements hôteliers, après quelques mois seulement du début de l’exploitation de cette ligne.

Ces données montrent combien il est devenu urgent de mettre en place d’autres LGV aux quatre coins du pays. Il est certain que les mêmes résultats seront atteints dans les autres villes, notamment en ce qui concerne le tourisme, estime-t-il, appelant à utiliser la LGV dans le transport des marchandises et des produits agricoles pour que tous les marchés du pays soient desservis en un temps record.

+L’Opinion+, qui revient sur la crise des étudiants en médecine, fustige l’attitude du gouvernement, en l’accusant de « laisser les conflits s’enliser », « se souciant peu de leurs conséquences néfastes sur les affaires, sur la stabilité sociale et sur le développement en général ».

Au fait, au-delà de l’absence d’innovation, de l’incapacité manifeste à trouver des solutions et du déficit de cohérence et de solidarité gouvernementale, l’équipe en place, « souffre d’un mal chronique profond, qui a pour nom la complotite».

Dès qu’une action de revendication ou qu’un mouvement de protestation se fait valoir, des composantes principales du gouvernement crient à la manipulation et au complot. Du coup, l’Exécutif se fige dans une posture de fermeté tout aussi absurde que contre-productive et oublie son rôle de gestionnaire des conflits pour lequel il est juridiquement, administrativement et financièrement outillé, constate-t-il.

Le gouvernement ne voit jamais dans la contestation qu’une tentative visant sa déstabilisation. Pourtant, les étudiants n’ont fait que revendiquer des conditions convenables pour les études et la pratique hospitalière, le décongestionnement des classes et l’équité et l’égalité des chances entre les étudiants du public et ceux du privé, juge-t-il.

+L’Economiste+  relève que la situation des délais de paiement ne se détend pas. Elle continue même de susciter des inquiétudes. Le quotidien constate que pour «1 entreprise sur 2, les délais de paiement maximaux sont supérieurs à 180 jours» en 2018. Pire pour 8% des entreprises qui se font payer à 190 jours.

Le journal constate, toutefois des améliorations puisque les délais moyens sont passés de 98 à 93 jours en 2019. Ils ont été meilleurs dans le BTP (de 105 à 100), la distribution (de 102 à 96) et l’agroalimentaire (de 90 à 86). Mieux encore, rares sont les entreprises ayant perçu une détérioration de la conjoncture en 2018 malgré le ralentissement de la croissance (2,9% en 2018 contre 4,1% en 2017).

Au registre sportif, +Assabah+ fait remarquer que le championnat marocain de football attise l’appétit des grosses entreprises nationales et même à l’échelle internationale. C’est que le championnat national de football qui va perdre, à partir du 30 juin courant, son sponsors officiel, l’opérateur de télécom historique, Maroc Telecom, devrait en trouver un nouveau.

Le quotidien explique ce qui se trame dans les coulisses. Les dirigeants de Maroc Telecom ont déjà informé la fédération qu’ils ne vont pas renouveler le contrat et qu’ils n’ont aucune envie de candidater une nouvelle fois.

Cependant, les matchs des clubs marocains intéressent toujours d’autres entreprises de télécommunications locales et étrangères, qu’elles soient installées au Royaume ou pas. La publication explique aussi qu’il existe une bataille dans les coulisses entre des groupes saoudiens et qataris. Ces derniers sont très actifs dans le sport et les investissements sportifs au niveau de la péninsule arabique, mais aussi en Europe

L’enjeu actuel pour la Fédération royale marocaine de football c’est de vendre ses droits aux meilleurs prix. L’ancien contrat signé avec Maroc télécom en 2015 a été cédé pour 162 millions de dirhams. Les dirigeants du football marocain espèrent pouvoir tirer plus de 200 millions de dirhams pour le prochain contrat qui s’étale sur quatre saisons.

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