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Economie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l'accord de libre échange Maroc-Turquie, les prix…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’accord de libre échange Maroc-Turquie, les prix remportés par le Maroc en matière de lutte contre les changements climatiques et de transformation de l’agriculture en Afrique, la mise en place de l’Observatoire africain des migrations au Maroc et le phénomène de l’obésité dans le Royaume.+L’Economiste+ se fait l’écho de du ministre du Commerce et de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, qui a déclaré au parlement que les Accords de libre-échange (ALE) sont lourdement défavorables au Maroc, notamment celui signé avec la Turquie, où le déficit a atteint 18 milliards de dirhams (1 euro= 10,7 DH).

Le journal rappelle d’ailleurs que, dans le cadre des investissements extérieurs, ce pays représente moins de 1%, alors qu’il investit massivement dans d’autres pays tels que l’Algérie (5,4 milliards de dirhams).

La publication précise que c’est le textile qui est très touché puisque les pertes d’emplois se chiffrent en dizaines de milliers. En 2017, ce sont ainsi 44.000 personnes qui se sont retrouvées au chômage, selon les statistiques officielles. Le phénomène a atteint une telle ampleur qu’il y a trois ans, le ministère était intervenu pour limiter les arrivées de marchandises en provenance de la Turquie, via des droits de douane.

Le quotidien rappelle qu’après moult réactions du Maroc, Ankara a finalement accepté de revoir son ALE avec le royaume afin de trouver une meilleure formule pour équilibrer la situation.

+Al Bayane+ indique que le Maroc s’est vu décerner, lundi, à Addis-Abeba, deux prix de l’Union Africaine (UA), récompensant les efforts du Royaume en matière de lutte contre les changements climatiques et de transformation de l’agriculture en Afrique.

Il s’agit du Prix de la meilleure performance en matière de changement climatique et du Prix de la meilleure performance de l’année 2020 pour la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo de 2014 relative à la transformation l’agriculture africaine.

Ces prix, décernés au Royaume à l’occasion du 33è de l’UA qui se tient dans la capitale éthiopienne, constituent une autre reconnaissance des efforts déployés par le Maroc en faveur du développement du continent, fait savoir le quotidien.

Les changements climatiques représentent un défi de taille pour l’Afrique, le continent le plus exposé aux effets de ces changements avec leur lot de cyclones, d’inondations et de cycles prolongés de sécheresse.

+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du Roi Mohammed VI sur le suivi de la mise en place de l’Observatoire africain des migrations au Maroc, présenté par le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, devant le 33è Sommet Ordinaire de l’Union africaine (UA), qui se tient à Addis-Abeba.

Le changement climatique constitue un « moteur de migration forcée en Afrique », souligne le rapport, ajoutant que les « inondations, la sécheresse et autres effets du changement climatique chassent des millions d’Africaines et d’Africains de chez eux ».

La migration en Afrique pâtit d’une « fausse perception » et elle est en effet souvent associée uniquement à la pauvreté, alors que d’autres facteurs sont à l’origine du phénomène, comme le changement climatique, déplore le document, indiquant que l’Afrique est le continent le plus touché par le phénomène nouveau des « migrants climatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir qu’au Maroc, les femmes sont de loin les plus touchées par l’obésité. Dans son rapport, la Banque mondiale estime que 66% des Marocaines sont obèses ou en surpoids.

Ce constat rejoint la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’OMS qui avait révélé que l’obésité a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).

L’enquête du ministère avait également fait état d’une augmentation plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10% en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans. Chez les hommes, la hausse a été moins importante, soit 4% (7,20 à 11%).

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