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Economie et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au programme national d'approvisionnement en eau potable et…

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, à la participation des partis politiques aux travaux de la CSMD, à l’accord Maroc-BM sur les risques liés aux catastrophes naturelles, l’Accord de libre-échange Maroc-Turquie et le vol inaugural Casablanca-Beijing.Abordant le programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, +Le Reporter+ estime qu’ « avec ce plan septennal, qui a la particularité d’englober tous les aspects de la problématique de l’eau, le Maroc frappe un grand coup! ».

Ce programme vise d’abord à assurer la sécurité hydrique au pays de façon globale et à contrer, voire anticiper, les effets des changements climatiques, explique le journal, rappelant que le Maroc avait déjà pris quelques précautions en ayant déjà à son actif 145 barrages, alors que 14 nouveaux sont en construction et 20 autres seront lancés.

L’eau détermine, selon lui, des politiques intérieures et extérieures… « Cela va de la petite villageoise qui ira à l’école sans avoir à chercher auparavant l’eau dont a besoin sa mère… Au pays voisin africain qui recourra au savoir-faire du Maroc avec plus de facilité et de confiance ».

Dans la même veine, +Le Temps+ écrit que la convention actée devant le Roi Mohammed VI définit les conditions et les modalités d’exécution et de financement de ce « méga-programme national », expliquant que la finalité est de consolider et diversifier, sur les années à venir, les sources d’approvisionnement en eau potable.

Revenant sur les réunions tenues par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), +l’Observatoire du Maroc et d’Afrique+ se montre déçu par la participation de la classe partisane, précisant qu’il n’y a pas un seul parti qui a répondu aux questions essentielles sur le nouveau modèle de développement (création et répartition des richesses, encouragement de modèles de productions plus responsables).

En revanche, on a eu droit à la préservation de l’identité, à l’organisation des élections, mais pas aux questions de fond, relève la publication, estimant que « les partis politiques sont incapables de produire de la pensée, parce qu’ils ne sont plus que des machines électorales, très défaillantes puisqu’elles n’arrivent même plus à amener une majorité de Marocains aux urnes, alors qu’ils sont  32 à concourir ».

+Al Alam+ rapporte qu’un accord relatif à la politique de développement avec option de tirage différé pour les risques liés aux catastrophes naturelles d’un montant de 275 millions de dollars a été signé, jeudi à Rabat, par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun, et le directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale, Jesko Hentschel.

Cet accord porte sur une ligne de précaution de 275 millions de dollars qui peut être utilisée en cas de survenance d’un événement catastrophique et qui constitue une garantie pour le Maroc.

+Telquel+ écrit que le ton est ferme, la posture claire. Moulay Hafid Elalamy souhaite renégocier les termes de l’Accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie, expliquant que cet accord ouvrait le marché marocain à des produits turcs qui ne cesseront d’affluer de plus en plus massivement, au point de grever le développement d’industries marocaines jadis à grand potentiel, à savoir le textile et l’agroalimentaire.

L’ouverture du Maroc au commerce international est une stratégie d’Etat, souligne le quotidien, faisant remarquer que le Royaume a fait le choix d’ouvrir ses frontières, moyennant son accès à un marché de plus de 1 milliard de consommateurs étrangers. « Or, le constat est accablant : le Maroc perd sur les 55 accords de libre-échange dont il est signataire ».

Sur une autre registre, +Bayane Al Yaoum+ fait savoir qu’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) a atterri, vendredi après-midi, à l’aéroport international de Pékin-Daxing, marquant l’inauguration de la première ligne aérienne directe entre le Maroc et la Chine.

En 13 heures de vol (AT 230), l’appareil, un « B787-9 Dreamliner », est arrivé à l’aéroport international de Pékin-Daxing à 11h55 (heure locale). Une importante délégation de hauts responsables marocains et chinois ont pris part à ce vol inaugural.

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