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Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les opportunités à saisir suite à la mise en place de la ligne TGV, la compétitivité des entreprises, le lancement…

Les opportunités à saisir suite à la mise en place de la ligne TGV, la compétitivité des entreprises, le lancement d’un nouveau satellite marocain et la rentrée politique constituent l’essentiel des sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait valoir que la ligne TGV reliant Tanger à Casablanca, qui entrera en service dans quelques mois, est incontestablement une étape majeure et historique dans l’évolution des infrastructures au Maroc.

Un tel projet doit logiquement être mis à profit pour transférer le savoir-faire et les technologies, ajoute le journal.

Et en toute logique, explique-t-il, le principe du transfert de technologies voudrait que les futures lignes soient développées en grande partie par les entreprises marocaines y compris pour l’aspect du matériel roulant et des rames.

Il estime ainsi que cette démarche présente un double avantage considérable : elle permettra de baisser le coût de réalisation des infrastructures similaires futures et, en même temps, de développer une industrie moderne qui pourrait s’exporter en Afrique, entre autres.

+L’Economiste+, qui aborde les défis des entreprises marocaines en termes de compétitivité, écrit que plus les entreprises innovent, plus elles se positionnent sur des produits distinctifs et plus elles sont à l’aise dans leurs capacités à se défaire de barrières concurrentielles, voire même d’exporter.

Cependant, le tissu entrepreneurial marocain est handicapé sur ce plan, note la publication, estimant que le Maroc ne parvient pas à remédier aux faiblesses qui empêchent le pays de décoller et inhibent certains de ses atouts.

+Al Massae+ croit savoir que les Forces armées royales (FAR) s’apprêtent à lancer un deuxième satellite d’espionnage et de surveillance. Le quotidien, qui rapporte cette information, affirme que ce deuxième satellite, qui sera lancé en novembre, renforcera l’arsenal du Royaume et son potentiel militaire et technologique. Et de préciser que ce deuxième satellite, acquis dans la même transaction que le premier pour un montant d’environ 500 millions d’euros, permettra de doter le pays d’images de haute résolution (50 centimètres) et de localiser n’importe quel mouvement sur n’importe quel point du globe.

Les sources du quotidien ajoutent que ce satellite permettra également d’obtenir des informations précises sur tout mouvement des forces militaires et des infrastructures militaires des pays voisins, l’Espagne et l’Algérie, ou encore du front Polisario. Le Maroc sera le premier pays voisin de l’Europe à posséder cette nouvelle technologie, fait remarquer le quotidien. Au niveau du continent africain, le royaume deviendra ainsi le troisième pays à être doté de ces technologies, après l’Egypte et l’Afrique du sud.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les partis politiques de la majorité et de l’opposition s’agitent à la veille de la rentrée politique. Ainsi, certains ont réuni leur instance exécutive, tandis que d’autres ont convoqué leur «parlement» pour prendre les décisions qui s’imposent.

La rentrée politique 2018-2019 s’annonce chaude. Elle intervient, en effet, après deux discours du Roi dans lesquels des cadrages ont été faits, des orientations ont été données et une feuille de route a été tracée. Cette rentrée intervient également après un conseil des ministres qui a validé des projets de loi, des décisions, des nominations et des suspensions. A ce propos, le quotidien affirme que cette « rentrée politique sera sous haute tension ». Et pour l’affronter, les partis politiques de la majorité, comme ceux de l’opposition, s’agitent et réunissent leur état-major et leur « parlement » en vue de débattre de la situation politique générale, des événements qui l’ont ponctuée et prendre les décisions qui s’imposent.

A ce propos, le journal rappelle la décision prise par la dernière réunion du bureau politique du parti du Progrès et du socialisme (PPS), appelant à une session extraordinaire de son comité central le 22 septembre. Lors de cette session du «parlement» des anciens communistes, il sera question de la suppression du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et du «limogeage» de Charafat Afailal, membre du bureau politique. Cette affaire, rappelle le quotidien, avait fait l’objet d’un communiqué du bureau politique du parti du Livre, appelant le chef du gouvernement à fournir des explications convaincantes au sujet de cette «liquidation» dont il n’avait pas informé le PPS.

Toutefois, précise la publication, la session extraordinaire du conseil national du PJD a été programmée bien avant l’éclatement de cette affaire. Dans une déclaration au quotidien, Souleimane El Amrani, secrétaire général adjoint du PJD, a révélé que cette décision de réunir le «parlement» du parti avait été prise par le secrétariat général de la Lampe le 23 juillet dernier, pour évaluer le rendement politique du parti, l’action de son groupe parlementaire et débattre du rapport que présentera le secrétaire général du parti, Saâd-Eddine El Othmani, sur la situation générale dans le pays et sur la rentrée politique.

Pour le Rassemblement national des indépendants (RNI), le ton a été donné lors de la dernière réunion du bureau politique de la Colombe, la rentrée ayant été entamée par la poursuite des chantiers régionaux avec une rencontre dans la ville de Dakhla. Cette rencontre, souligne le quotidien, a permis aux membres de la direction du parti de renouer le contact avec les élites politiques locales, le tissu associatif dans la région, les jeunes et les femmes. Cette rentrée s’annonce également chaude pour l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui a tenu, ce lundi, une réunion de son bureau politique et se prépare à réunir son conseil national. La réforme des retraites et les différends entre le premier secrétaire de la Rose et le président de son groupe parlementaire planeront sur cette rencontre.

Pour le Mouvement populaire (MP), poursuit le journal, la rentrée sera particulièrement marquée par le bras de fer opposant Mohamed Ouzzine et le ministre de l’Education nationale, Said Amzazi, après les dernières déclarations d’Ouzzine. Cette affaire intervient au moment où le parti prépare son prochain congrès et où plusieurs voix appellent à baliser la voie devant les jeunes et les compétences pour accéder aux postes de responsabilités au sein du parti de l’Epi.

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