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Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au projet de ligne ferroviaire transmaghrébin, à la conjoncture économique…

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au projet de ligne ferroviaire transmaghrébin, à la conjoncture économique et au taux de chômage et à la grippe H1N1.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a remis le dossier de la ligne ferroviaire transmaghrébine sur la table. Elle a dévoilé son intention de relancer la modernisation et la réhabilitation du chemin de fer entre Casablanca, Alger et Tunis. Le coût de l’investissement est de 3,875 milliards de dollars, une somme qu’espère trouver l’Union du côté des bailleurs de fonds.

Pour l’heure, le chrono tourne. La première réunion est prévue en mars à Tunis. Autour de la table, sont attendues nombre d’entreprises internationales et d’investisseurs, le secteur privé, les ministères concernés, crfit la publication.

Selon le quotidien, l’un des objectifs du projet est de moderniser et de mettre en place des liens ferroviaires entre plusieurs villes sur une distance de 2.350 km. Parmi les portions de chemin de fer à rénover, on note notamment celle reliant Fès et Oujda (354 km), celle reliant Oujda, Akid Abbes en Algérie et Jendouba en Tunisie (17 km) et celle entre Jendouba et Jdida en Tunisie (150 km).

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que la tutelle administrative sur les terres collectives appartenant aux communautés soulalyiates sera désormais régie par une nouvelle loi. Selon le quotidien, le gouvernement validera, lors de sa prochaine réunion hebdomadaire, un projet de loi relatif à aux terres collectives.

Cette nouvelle législation figure parmi les recommandations du dialogue national sur les terres collectives en 2014. Ce dialogue national, rappelle le quotidien, avait souligné la nécessité de prendre des mesures à caractère administratif, financier et technique, en plus de la modification du mécanisme légal régissant ce type de terres collectives. La nouvelle loi créera un conseil central de tutelle qui sera présidé par le ministre de l’Intérieur ou son représentant. Ainsi, ce conseil, qui sera composé de représentants des administrations compétentes et des représentants des communautés soulalyiates, aura le pouvoir de valider les opérations d’acquisition, de cession, de partenariat et d’échange de tous les biens des communautés soulalyiales.

Au registre économique, +L’Economiste+ constate que la morosité de la conjoncture n’affecte pas seulement la demande de crédit, elle constitue aussi une menace pour les anciens prêts. Les créances en souffrance ont augmenté de 2,5% en 2018 à 65 milliards de DH, soit un taux d’impayés de 7,5%.

Sur les six dernières années, le stock des créances s’est rallongé de 29 milliards de DH. Le ralentissement de l’activité et la dégradation des conditions de paiement ne facilitent pas le nettoyage des bilans. Les banquiers ne sont guère optimistes à court terme. Le marché grouille de rumeurs sur l’incapacité de gros opérateurs de secteurs comme le commerce ou la sidérurgie à assurer les échéances de fin de mois, salaires compris. La plupart de leurs fournisseurs ne sont plus payés depuis des mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la fièvre aphteuse, maladie qui fait des ravages dans le cheptel et réputée également contagieuse, gagne du terrain dans plusieurs régions du pays.

De nouveaux cas se sont déclarés dans la localité de Had El Ain, dans la région de Rhamna. Le vétérinaire chef de zone s’est trouvé dans l’obligation de donner des injections mortelles aux bovins affectés pour éradiquer le virus. Au même moment, la campagne de vaccination se poursuit à grande échelle. L’indemnisation des éleveurs dont les foyers qui ont été touchés démarre doucement, rapporte le journal.

+Al Alam+ indique que le taux de chômage au Maroc s’est situé à 9,8% en 2018 au niveau national contre 10,2% une année auparavant.

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), le taux de chômage en milieu urbain est passé de 14,7% à 14,2% alors qu’en milieu rural, il a reculé à 3,5% l’année dernière contre 4% en 2017.

Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes ayant un diplôme (-0,8 point), les femmes (-0,7 point) et les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-0,5 point), relève la même source.

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