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Economie, finance et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Programme d'appui et de financement aux…

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Programme d’appui et de financement aux entreprises, la flexibilité du Dirham, la coopération Maroc-France et les grèves dans le secteur de l’Éducation.Revenant sur le Programme d’appui et de financement aux entreprises, +Al Alam+ estime que le secteur bancaire vient de révéler son identité citoyenne, en laissant de côté le souci du bénéfice pour s’impliquer davantage dans la résolution des problématiques économiques et sociales du pays.

Toutefois, la publication insiste sur la mise en application de ce programme, notant que l’efficacité du programme peut être plombée par certains défis.

En effet, il ne s’agit pas seulement de garantir le financement car le monde de l’entreprise connaît une concurrence ardue qui n’épargne pas les débutants, explique l’éditorialiste, appelant l’État à intervenir pour protéger et accompagner les entreprises lors de leurs premiers pas.

+Al Massae+ croit savoir que le FMI exerce une forte pression sur le Maroc pour entamer la deuxième phase de la flexibilité du dirham.

Une commission du FMI pourrait se rendre au Maroc pour convaincre le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Economie de la nécessité d’accélérer le passage à la deuxième phase de cette réforme, adoptée par le Royaume il y a deux ans.

Or, le gouverneur de la Banque centrale estime que la conjoncture actuelle n’est pas encore favorable à une flexibilité totale du dirham.

+Al Alam+ rapporte que le Maroc et la France lanceront, dès les prochains mois, un nouveau partenariat dans plusieurs domaines: les techniques de l’information, la formation des cadres, le soutien des entreprises, la transition énergétique, les nouvelles technologies et la coopération en Afrique.

Dans ce sens, et lors de la récente visite du ministre français des Finances au Maroc, l’annonce a été faite sur ce partenariat, qui constituerait, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, un nouveau cadre de partenariat économique entre les deux pays.

Sur un autre registre, Aujourd’hui Le Maroc commente l’« énième grève » dans le secteur de l’enseignement, faisant savoir que « les fameux enseignants cadres des AREF reprennent leur bras de fer avec la tutelle pour défendre leur dossier revendicatif ».

Le Maroc perd beaucoup d’argent dans les secteurs sociaux, rappelle la publication, expliquant que c’est la raison pour laquelle il faut penser à stopper l’hémorragie et évaluer les dégâts.

La publication, qui souligne que l’école souffre de plusieurs maux en rapport avec la qualité et la déperdition, appelle à éviter que les grèves ne viennent encore perturber le cours des choses dans les mois et semaines à venir.

Sous le titre « Bac frais », l’Economiste écrit que pour s’inscrire à un concours de la fonction publique, ou reprendre les études, il arrive fréquemment qu’on exige le bac de l’année. Mesure qualifiée d’ « inepte » et « instable » par le quotidien.

Au lieu de moderniser la gestion publique, nous voilà en train de punir les jeunes ayant de l’ambition, prévient-il.

Les langues de vipère diront que vu le chômage des diplômés, économisons sur les diplômes, note la publication, estimant qu’elles se trompent car les deux tiers des diplômés trouvent du travail en moins de 9 mois.

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