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Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

L'impact de la crise sanitaire sur l'économie, les programmes TV du Ramadan, la problématique des masques et la fête du…

L’impact de la crise sanitaire sur l’économie, les programmes TV du Ramadan, la problématique des masques et la fête du travail sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’économie nationale est dans une mauvaise passe, comme l’attestent les nouvelles prévisions du Haut Commissariat au Plan (HCP). En effet, au deuxième trimestre 2020, la croissance économique nationale serait amputée de 8,9 points par rapport à son évolution d’avant-crise Covid-19, au lieu de -3,8 points prévus au 7 avril.

Ainsi, la perte due à la crise provoquée par le Covid-19 est estimée à 29,7 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) au premier semestre 2020, au lieu de 15 milliards dirhams prévus au 7 avril, précise la publication.

Par secteur d’activité, la croissance de la valeur ajoutée agricole s’établirait à -4,2% au deuxième trimestre 2020, alors que celle des activités non-agricoles se replierait de 6,9%. Le secteur tertiaire pâtirait de la réduction du commerce et des transports et de l’arrêt quasi total de l’activité dans l’hébergement et la restauration, tandis que la valeur ajoutée du secteur secondaire se contracterait de 8,9%, en variation annuelle.

« Vivement le déconfinement pour échapper à la Télé-Ramadan », écrit +l’Opinion+, qui souligne que les téléspectateurs, confinés et privés de sortie pour des veillées ramadanesques, s’attendaient, cette année où la dépression guette le commun des mortels, à des produits de bien meilleure facture.

Hélas…! Lance le journal, faisant remarquer que « le ridicule trône dans toute sa laideur sur nos deux chaînes nationales, qui se disputent hardiment la palme du mauvais goût ». Les responsables de nos « boîtes à merveille », qui ne diffusent en fait que des horreurs, devraient se sentir interpellés et faire, ne serait-ce que semblant, de proposer aux téléspectateurs des produits pas trop médiocres, surtout qu’à priori, les moyens -de gros moyens- ne manquent pas… », conclut-il.

Revenant sur la problématique de la production et la commercialisation des masques de protection, +Aujourd’hui le Maroc+ note que l’apparition ces derniers jours de foyers de contamination en milieu professionnel dans plusieurs villes a mis le dossier de la prévention sur le devant de la scène au Maroc.

Durant les premiers jours, les masques se faisaient rares sur le marché, alors que les responsables affirmaient que des millions de bavettes sortaient chaque jour des usines, rappelle la publication, faisant savoir que le ministre du Commerce et de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy a assuré devant les conseillers parlementaires que « les premiers couacs sont aujourd’hui derrière nous » et qu’une vingtaine d’unités industrielles produit aujourd’hui des masques en quantités suffisantes, au point que des pharmacies n’arrivent pas à écouler tout l’arrivage du jour.

Le Maroc a réussi en l’espace de quelques jours à atteindre une autosuffisance en matière des masques de protection, assure le quotidien, qui appelle, par ailleurs, à faire en sorte que ces produits restent continuellement disponibles à des prix abordables pour tous.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rappote que plusieurs centrales syndicales s’apprêtent à fêter vendredi prochain la fête du travail, marquée cette année par la mise en place de l’état d’urgence sanitaire. Loin d’être découragée par le confinement, la Confédération Démocratique du Travail (CDT) est fortement mobilisée sur les réseaux sociaux.

Elle a, en effet, annoncé que le discours du 1er mai sera diffusé sur sa page Facebook. A cette occasion, le syndicat exige le retour de tous les travailleurs en arrêt temporaire de travail à cause de la suspension des activités de leurs entreprises et la préservation de tous leurs acquis sociaux.

De son côté, la Fédération Démocratique du Travail (FDT) commémore cette fête sous le signe « la solidarité, une condition de citoyenneté et d’une économie juste, fédératrice et solidaire ». L’Union Marocaine du Travail (UMT) a exhorté, dans son « Appel du 1er mai », les autorités à garantir le respect des droits et des libertés syndicales et ouvrières, mettant en garde contre les patrons qui pourraient profiter de cette crise pandémique pour se débarrasser des ouvrières et ouvriers.

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