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Education et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la décision de l'Etat de ne plus orienter les nouveaux…

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la décision de l’Etat de ne plus orienter les nouveaux bacheliers dans les établissements privés à partir de la prochaine année universitaire mais aussi de politique avec le statut du chef de l’opposition qui divise.Le Soleil rapporte les propos de Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation selon qui, « tous les nouveaux bacheliers seront orientés dans le public ». Le quotidien national fait savoir que « cette décision a été prise après la réunion de coordination des Recteurs élargie à l’ensemble des responsables d’établissements publics pour échanger sur les dispositions et mesures à prendre pour une bonne rentrée 2019-2020 ».

Selon M. Hann, cité par Le Soleil, « l’Etat du Sénégal va accompagner les universités publiques pour leur permettre de recevoir l’ensemble des bacheliers (et) s’engage à mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les actions visant au renforcement des conditions pédagogiques et sociales ».

L’année dernière, il y a eu 57.130 nouveaux bacheliers. Pour l’heure, 52.200 ont déjà effectué leur inscription sur la plateforme Campusen. Sud Quotidien en déduit que « l’Etat abandonne le privé ». Dans les colonnes de ce journal, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a déclaré : « Je ne suis pas content. Le ministère n’est pas content. Les étudiants ont exprimé leur mécontentement ».

En effet, Cheikh Oumar Hann dit, dans Sud Quotidien, ne pas comprendre le renvoi des étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement supérieur (Epes) étant donné que « le gouvernement reste constant dans sa volonté de payer les arriérés dus ». L’Etat du Sénégal a déjà payé 8 sur les 12 milliards F CFA dus aux Epes.

Sous le titre « Dialogue sans issue », Le Quotidien décortique le statut du chef de l’opposition. Ce journal souligne qu’ « entre le boycott du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et la démarche entre opposants, la question relative au statut du chef de l’opposition sera difficile à trancher. La Commission politique du dialogue national, qui doit s’y pencher en dernier ressort, a du pain sur la planche ».

Interviewé par Le Quotidien, Moundiaye Cissé, le directeur de l’ONG 3D soutient que « les membres de l’opposition ne seront jamais d’accord parce qu’il n’y a pas de concordance entre le chef de la majorité parlementaire (Abdoulaye Wade) et le chef issu de l’élection présidentielle (Idrissa Seck).

Pour sa part, L’Observateur s’intéresse aux « raisons de la panne du dialogue » entre le pouvoir et l’opposition. Ce journal indique que « les pôles de l’opposition, de la majorité et des non-alignés étaient en réunion hier (jeudi) à Dakar avec le comité technique du dialogue politique pour la présentation du rapport concernant le bulletin unique et le mode d’élection des maires (et) présidents de Conseils départementaux (ainsi que) de leurs adjoints ».

Enfin, WalfQuotidien renseigne qu’il y a un « malaise à Taxawu Sénégal » puisque les « pro-Idy et les Khalifistes s’entredéchirent ». A en croire ce journal, si Idrissa Seck et Khalifa Sall (actuellement en détention à la prison de Rebeuss) ne retiennent pas leurs troupes, on s’achemine tout droit vers l’éclatement de la coalition Taxawu Sénégal. Et pour cause, les Khalifistes et les rewmistes se livrent à une bataille sans merci depuis quelques temps, s’accusant mutuellement de deal avec le pouvoir ».

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