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Enquête russe: l’audition au Congrès du procureur Mueller reportée d’une semaine

L'audition prévue mercredi devant le Congrès américain du procureur spécial Robert Mueller, pour évoquer son enquête sur l'ingérence russe dans…

L’audition prévue mercredi devant le Congrès américain du procureur spécial Robert Mueller, pour évoquer son enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016, a été reportée d’une semaine au 24 juillet, ont annoncé vendredi les responsables démocrates de la Chambre des représentants.

M. Mueller sera entendu par la commission judiciaire puis par la commission du renseignement de la Chambre des représentants, ont annoncé dans un communiqué commun leurs présidents respectifs, Jerrold Nadler et Adam Schiff.

Sa première audition durera trois heures. La durée de la seconde n’a pas été précisée.

Certains parlementaires, qui disposent d’un temps imparti pour poser leurs questions, souhaitaient avoir plus de temps pour l’interroger lors de cette séance publique.

Le procureur a dirigé pendant deux ans une enquête tentaculaire pour déterminer notamment si la Russie avait coopéré avec l’équipe de campagne de Donald Trump pour faire élire le candidat républicain en 2016.

Dans son rapport d’enquête de plus de 400 pages rendu public en avril, Robert Mueller avait conclu ne pas avoir de « preuves suffisantes » d’une quelconque entente, malgré les multiples contacts entre Moscou et les proches de M. Trump.

Il avait aussi fait état de pressions troublantes exercées sur son enquête par le président, et plusieurs responsables de l’opposition démocrate réclament depuis l’ouverture d’une procédure en vue de destituer Donald Trump.

Fin mai, M. Mueller, ex-chef du FBI, était sorti pour la première fois de son silence pour souligner que ses investigations n’avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon et que seul le Congrès était en mesure de poursuivre un président en exercice.

Le démocrate Jerry Nadler, qui préside la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a dit vendredi que celle-ci « n’avait pas pris de décision finale » sur la possibilité d’émettre un avis favorable à la procédure de destitution.

Le locataire de la Maison Blanche, qui n’a cessé de dénoncer une « chasse aux sorcières », s’était jugé totalement « exonéré » par les conclusions de l’enquête.

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