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Enseignement, économie santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets dont la réforme de l'enseignement, les entraves nuisant aux…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets dont la réforme de l’enseignement, les entraves nuisant aux projets multidisciplinaires du Maroc, la création de l’Association des Autorités de Réglementation Pharmaceutique d’Afrique et les dépenses astronomiques de la fédération marocaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que l’urgence de la réforme de l’enseignement ne semble pas être perçue de la même manière par tous.

« Alors que chaque année qui passe est synonyme de centaines de milliers de jeunes diplômés qui arrivent sur un marché lequel compte déjà presque un million d’autres diplômés chômeurs, les responsables publics, eux, semblent prendre tout leur temps », déplore-t-il.

Rappelant que l’Agence nationale d’évaluation de l’enseignement supérieur a été créée en 2014, le journal signale que ce n’est qu’en 2019, donc cinq années après sa création, que cette agence censée s’attaquer à la qualité de l’enseignement supérieur va enfin pouvoir nous dire comment elle compte faire son travail d’évaluation à l’avenir.

« L’évaluation est censée être effectuée sur la base d’une grille de critères scientifiques qui, elle, n’existe pas encore à ce jour », précise-t-il.

+L’Economiste+, s’attarde sur les entraves qui nuisaient à l’avancement des projets multidisciplinaires du Maroc, soulignant que le gros souci « c’est la mésentente entre les partenaires ».

« Mauvaise entente qui ne vient pas de divergences techniques ou stratégiques. Pas du tout », soutient la publication.

Il s’agit tout simplement d’ego surdimensionné dont l’ambition peut faire coûteusement échouer n’importe quel projet, souligne-t-il.

+Bayane Al Youam+ rapporte que le Maroc a été élu président de l’Association des Autorités de Réglementation Pharmaceutique d’Afrique (AANRP), qui vient de voir le jour à Marrakech, à l’occasion de la 20ème édition du Forum Pharmaceutique International (FPI), tenue les 5 et 6 juillet dans la cité ocre.

Le Royaume a été porté à la tête de cette nouvelle organisation panafricaine en la personne du Directeur du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé, Pr. Jamal Taoufik. Quant au Bureau élu à l’issue d’une réunion du comité d’experts du 20ème FPI, il est composé, outre du Maroc (Président), d’un secrétaire général (Congo-Brazzaville), d’un secrétaire général adjoint (Cameroun) et d’un trésorier (Niger), indique le ministère de la Santé dans un communiqué, cité par la publication.

Cette Agence a pour objectifs notamment d’harmoniser les exigences techniques et les processus de réglementation des produits de santé, et de renforcer les systèmes de réglementation pour faire progresser la recherche, l’innovation et la fabrication pharmaceutique aux niveaux national, régional et continental.

+Al Ahdath Al Maghribia+ informe que depuis l’arrivée de Fouzi Lekjaâ à la tête de la fédération, le football marocain n’a pas fait des étincelles, à l’exception du titre du CHAN et la qualification à la Coupe du monde 2018.

Pourtant, ce maigre bilan a coûté 3,18 milliards DH (1 euro = 10,6 DH), un pactole qui a été englouti en seulement 5 ans. Dans le détail, le quotidien rapporte que 850 millions ont été dépensés entre janvier 2014 et juin 2015 pour restructurer les différentes catégories des sélections du Maroc.

Lors de la saison 2015-2016, les dépenses se sont élevées à 710 millions DH contre des revenus estimés à 560 millions DH. Sur le total de ce budget, pas moins de 250 millions DH ont été dépensés sur l’équipe nationale première, sans aucun résultat probant.

La tendance s’est poursuivie lors de la saison 2016-2017 avec des dépenses qui s’élèvent à 730 millions DH, contre 680 millions DH de recettes. La direction technique nationale a dépensé, à elle seule, durant cette saison, 240,8 millions DH.

En 2018, le budget de la Fédération a explosé pour atteindre 880 millions DH. La part du lion, soit 230 millions DH, a été absorbée par la Ligue nationale de football professionnel, suivie des frais de fonctionnement des différentes catégories des sélections nationales.

En résumé, la FRMF a ouvert les vannes de l’argent avec pour objectif de conquérir des titres à l’échelle continentale, mais le résultat est très maigre. Seul bon point, la fédération a dépensé 150 millions DH pour réhabiliter les infrastructures sportives du pays, avec quelques réussites notables, notamment le Centre national de la Maâmoura et les académies régionales de football.

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