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Hajj 2019 : les voyagistes privés invités à coopérer pour le bien des pèlerins

Les voyagistes privés doivent se retrouver autour d'un comité pour éviter les problèmes de restauration à l'étape de Mouna, a…

Les voyagistes privés doivent se retrouver autour d’un comité pour éviter les problèmes de restauration à l’étape de Mouna, a confié à APA le délégué général au pèlerinage, Abdou Aziz Kébé, qui appelle toutefois les pèlerins à ne pas s’attendre à « des commodités » dans cette phase «fondamentale» du Hajj.« Nous avons demandé aux voyagistes privés de se retrouver autour d’un comité, de travailler et de tirer les leçons par rapport au contrat de l’année dernière, de travailler dans le sens d’avoir une sorte de parapluie avec l’agence saoudienne qui s’occupe de l’organisation. Elle connait les meilleurs restaurateurs », a conseillé Abdou Aziz Kébé, invité au Grand Oral d’APA.

Insistant sur «la restauration à Mouna» qu’il a qualifiée de «tache noire de l’organisation du pèlerinage 2018», M. Kébé a mentionné que certains voyagistes privés n’avaient pas respecté leurs contrats, d’où la délégation générale au pèlerinage a été pointée du doigt en sa qualité de personne morale.

Dans tous les cas, a souligné l’universitaire,  il n’est pas facile d’assurer un service de qualité à 12 000 pèlerins à Mouna durant 3 ou 4 jours sans accuser un retard dans la restauration.

Parlant de l’importance du séjour à Mouna, Abdou Aziz Kébé a martelé : « Il s’agit d’une retraite spirituelle. Il ne peut y avoir de commodité pour le pèlerin. On l’amène même à sa dimension minérale, il doit se coucher sur terre et ramasser des pierres. Cet état minéral ne pas aller avec du confort ».

De même, a-t-il ajouté, « on ne peut pas aller en pèlerinage et confondre le côté touristique à l’aspect spirituel. A Médine, c’est encore du tourisme parce qu’on est dans un hôtel, on a un buffet… Le koulou ziar (visite des mosquées et des sites historiques) ne fait pas partie du pèlerinage, c’est du tourisme religieux ».

Enfin, l’islamologue a plaidé pour une formation des candidats au pèlerinage axée sur les fondamentaux. « Je demande aux formateurs de ne pas faire comme nous les enseignants. Ce n’est pas la peine de faire beaucoup de théories, ils doivent se focaliser sur l’essentiel, sur ce qui peut gâcher le pèlerinage. Nous organisons également des conférences régionales pour échanger avec les agences sur les comportements à adopter », a-t-il affirmé.

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