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Kiota, point de ralliement des musulmans nigériens pour le Maouloud

La cité religieuse de Kiota (140 km de Niamey), dans la région de Dosso accueille cette nuit, comme à son…

La cité religieuse de Kiota (140 km de Niamey), dans la région de Dosso accueille cette nuit, comme à son habitude, les manifestations religieuses entrant dans le cadre de la célébration du Maouloud, commémorant la naissance du Prophète de l’Islam, Mohamed (Psl).Pour l’occasion, plusieurs milliers de fidèles convergent vers ce haut lieu de pèlerinage de la confrérie Tidjan comme chaque année et ce, depuis plus d’un demi-siècle. Des fidèles du Niger, bien entendu, mais également de la sous-région et des pays magrébins y convergent pour écouter la parole de Dieu mais aussi des chants et autres poèmes dédiés au Prophète dont la vie est remémorée par d’éminents prêcheurs.

En dehors de Kiota, le Mouloud est célébré un peu partout au Niger, dans les grandes villes du pays, mais également dans les campagnes les plus reculées, sous l’autorité de chefs religieux plus ou moins charismatiques.

À Niamey, la cérémonie officielle du Mouloud se déroulera tout le long de la nuit à la Grande Mosquée de Niamey, avec comme invité d’honneur, le Premier ministre Brigi Rafini et de nombreux invités dont, des officiels, des parlementaires, des membres du gouvernement et autres représentants du Corps diplomatique.

Il faut noter que le Mouloud se célèbre à Kiota depuis 1953. D’abord sous l’autorité du chef spirituel, Cheick Aboubacar Hassoumi, puis aujourd’hui, après son décès en 2004, avec son fils, Cheik Moussa Aboubacar Hassoumi.

En dehors de la cérémonie officielle qui ne durera que l’espace d’une nuit, la ville continuera à vibrer au rythme des actes de piété et d’adoration, une semaine durant. À cette occasion, la ville devient un gigantesque marché où l’on vend livres, habits, tapis, chapelets, mais surtout les effigies des figures marquantes de la confrérie Tidjan.

En l’occurrence, les effigies du Cheick Aboubacar Hassoumi, mais surtout de son maitre, le Cheikh Ibrahim Niass de Kaolack au Sénégal et de sa fille, l’épouse du Cheikh de Kiota, Saidat Oummoulkheir Niass, affectueusement appelée Maman Kiota.

D’ores et déjà, le Mouloud étant considéré comme une « fête nationale », la journée du 22 novembre est considérée comme fériée afin de permettre aux fidèles de récupérer après cette longue nuit de ferveur religieuse.

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