L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a révélé, jeudi, que la connectivité internationale du Gabon est passée de 800 gigas à 6400 gigas en l’espace de trois ans.Cette prouesse, explique l’Aninf dans un communiqué, est la résultante de la mise en œuvre de la convergence technologique (télécommunication et informatique) au service de l’économie, la société et des populations.
Cette performance a été également rendue possible grâce à la migration des équipements et des infrastructures, autrefois connectés au câble sous-marin SAT3, pour s’arrimer au câble ACE (Africa Coast to Europe). « Ce qui a rendu plus fluides nos communications internationales», précise le communiqué.
Le raccordement au câble sous-marin ACE a, selon l’ANINF, permis de combler le manque d’infrastructures haut débit et de réduire les coûts excessivement élevés d’accès à Internet.
Il a également permis aux opérateurs des télécommunications, de télévision et de radio, aux prestataires de services notamment les fournisseurs d’accès Internet, les opérateurs de téléphonie mobile (…) de disposer d’un accès à Internet libre et équitable, de développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée et de réduire la facture et la fracture numérique.