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La Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique de commercialisation du cacao et du café (Expert)

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d'Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en…

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en fonction de la situation actuelle de la baisse du niveau des cours d’échanges, a indiqué, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), le conseiller technique du Président du conseil d’administration (PCA) du Conseil café, cacao, Lambert N’guessan.L’expert et homme politique ivoirien, candidat aux prochaines élections municipales sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) à Bouaké, s’exprimait en tant que premier invité de l’année 2018 du « Café de l’UJB », une tribune d’échanges initiée par l’Union des journalistes de Bouaké pour donner la parole aux décideurs de l’ancienne vallée du Bandaman, regroupant les régions actuelles du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), Hambol (Katiola, Centre-Nord) et une partie de l’Iffou (Daoukro, Centre-Est) sur les questions de développement local et d’actualité.

« Jusqu’en 2016, le marché du cacao a connu une grande embellie et depuis ce temps, on a assisté à une baisse brutale des cours donc il faut réadapter notre politique commerciale à la situation actuelle », a fait remarquer M. N’Guessan, indiquant que le binôme cacao-café est un produit à bourse dont la commercialisation est organisée depuis ces structures de cotation.

En réalité, a-t-il fait savoir, « il ne manque jamais d’acheteurs, ce sont les conditions de vente qui peuvent mettre un pays en difficulté parce que vous avez garanti un prix aux planteurs et si les cours baissent vous êtes tenus de vous abstenir des ventes jusqu’à ce qu’il ait une amélioration ».

Ce qui a fait dire à M. Lambert N’guessan que la mévente actuelle « ce n’est pas des problèmes graves, c’est juste des problèmes de prix qui peuvent pousser un pays à s’abstenir de vente pendant quelques temps ».

« Ce ne sont pas des difficultés insurmontables ce sont des problèmes de niveaux de cours », a conclu M. N’Guessan.

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