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La crise anglophone resurgit en couverture des journaux camerounais

La crise sécessionniste anglophone fait de nouveau les choux gras des journaux camerounais parus mardi, à la faveur d'une série…

La crise sécessionniste anglophone fait de nouveau les choux gras des journaux camerounais parus mardi, à la faveur d’une série de résolutions du Parlement européen indexant particulièrement le gouvernement.Cette fois, constate The Guardian Post, l’Union européenne a décidé de prendre une position ferme sur la crise anglophone : son Parlement, traduit le quotidien de langue anglaise, somme le gouvernement et les séparatistes de trouver une solution pacifique à la crise séparatiste qui ensanglante des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis près de 3 ans.

Le Gideon fait exactement la même lecture des résolutions prises en fin de semaine dernière par l’UE, qui semble lassée par les atrocités commises aussi bien par les séparatistes «ambazoniens» que par les forces de défense et de sécurité contre des civils, et qui ont contraints des milliers d’innocents à l’exil interne et vers le Nigeria voisin.

C’est désormais «le scénario-cauchemar», dans cette partie du pays qui suffoque sous l’afflux des déplacés pris entre deux feux, soupire Mutations avec une image fort expressive en couverture.

«Crise anglophone : qu’a fait le Parlement camerounais ?» A travers cette interrogation qui s’affiche en grande manchette, Le Jour s’étonne de ce que le législatif du pays, en chœur, retrouve subitement de la voix en réagissant, vigoureusement, à une résolution du Parlement européen sur les crises sociopolitiques qui secouent le pays, l’usage disproportionné de la force par l’armée ainsi que les multiples atteintes aux droits de l’homme.

Pour Le Messager, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Cavaye Yeguie Djibril et Marcel Niat Njifenji respectivement, ne sont rien d’autre que des apprentis sorciers de la dernière heure, eux dont les institutions n’ont strictement rien entrepris, à ce jour, pour ramener la paix dans les zones en conflit et qui profitent d’une sortie venue de l’extérieur pour se mettre en scène avec indécence.

Ce que le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune retient, lui, de toute cette agitation est le récent tweet d’apaisement du président Paul Biya à ses concitoyens : «Nous n’avons qu’une patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensemble, sur les chemins de la grandeur et de la prospérité pour tous.»

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