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La croissance en Afrique centrale prévue à 3,2% en 2019 (Beac)

La croissance économique de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) devrait se situer à 3,2% en 2019,…

La croissance économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) devrait se situer à 3,2% en 2019, contre 1,7% en 2018, selon les projections du Comité interministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) parvenues samedi à APA.Dans le même temps, le taux d’inflation devrait se situer à 2,2% en moyenne annuelle, avec un excédent du solde budgétaire de l’ordre de 0,9% du produit intérieur brut (PIB), contre -0,7% en 2018, un déficit du compte courant qui se creuserait davantage, représentant 5,0% du PIB, contre 1,6% un an auparavant, et une expansion de la masse monétaire à +3,8% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui se situerait à 65,7%.

Au sujet des méthodes de calcul de la circulation fiduciaire l’Umac, dont la dernière session ordinaire s’est par ailleurs tenue le 2 avril dernier dans la métropole économique camerounaise, Douala, annonce la suppression du tri des billets de la Banque centrale par Etat, demandant au gouvernement de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) d’entreprendre les travaux nécessaires à la mise en œuvre de la nouvelle méthodologie de détermination de ladite circulation au sein des pays membres, «dans des conditions préservant la fiabilité des statistiques au niveau de la balance des paiements».

Ce faisant, l’Umac a engagé le gouvernement de l’Institut d’émission à entreprendre des actions auprès des États membres afin d’interdire «l’usage des pièces de monnaie à des fins autres que celles liées au règlement des transactions économiques».

S’agissant de ce phénomène, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli a, le 18 décembre 2018, annoncé l’ouverture des enquêtes avec les autorités des pays membres de la Cemac, aux fins de déterminer l’ampleur, les circuits et l’historicité de la disparition des pièces de monnaie dans la sous-région.

«Je n’en ai pas connaissance de façon précise, mais je sais que, par voie de presse, nous avons appris qu’il y a des comportements de certaines entreprises qui, non seulement transfèrent des pièces de monnaie FCFA, mais exportent ces pièces», avait-il alors déclaré.

En novembre 2018, une chaîne de télévision camerounaise avait, sur le sujet, diffusé un reportage dans lequel la gendarmerie avait saisi à Douala un conteneur de pièces d’argent d’une valeur de 2 millions FCFA chez un asiatique, destiné à être exporté afin d’être recyclé dans la fabrication des bijoux.

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