InternationalAPA




La hausse des prix du baril de pétrole ne profite pas encore au Congo (Pm)

Le Congo ne tire pas encore les bénéfices de la remontée du prix du baril de pétrole à cause des…

Le Congo ne tire pas encore les bénéfices de la remontée du prix du baril de pétrole à cause des charges à rembourser à ses créanciers, a rapporté samedi la radio nationale qui cite le Premier ministre, Clément Mouamba.Notre source précise que le Pm a tenu ces propos vendredi dernier à Brazzaville au cours de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée avec les députés qui voulaient des éclaircissements sur la persistance de la crise financière dans le pays, malgré la remontée des prix du baril du pétrole sur le marché international.

« Malgré la remontée des prix du baril du pétrole, le pays n’en tire pas encore les bénéfices à cause du remboursement de ses créances », a dit le chef du gouvernement congolais.

La persistance de la crise financière qui gangrène la société congolaise depuis 2014, suite à la baisse des prix du baril de pétrole, principale ressource du pays, a pour conséquence plusieurs mois de salaires impayés dans plusieurs secteurs sociaux, créant ainsi un malaise chez les travailleurs.

Par exemple, la Caisse de retraités de la fonction publique accumule un peu plus de 12 mois d’impayés, faisant que près de 20 000 fonctionnaires admis à la retraite attendent leur prise en charge par cette structure depuis 2015.

Cette situation tend à se généraliser dans presque toutes les sphères actives de la société congolaise tant du privé que du public.

A l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, les travailleurs n’ont pas perçu leur salaire depuis 9 mois. Au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et d’autres structures sanitaires les arriérés de salaires vont de 5 à 10 mois.

La société congolaise d’épargne du Congo, une structure qui relève du ministère des Postes et Télécommunication les travailleurs totalisent 10 mois de salaires impayés.

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba s’est montré optimiste quand à la fin de cette situation de crise en rassurant les députés de la signature imminente d’un accord financier avec le Fonds monétaire international (FMI) au regard des reformes entreprises par le gouvernement au sujet de la bonne gouvernance.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne