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La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd'hui…

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

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